De la créativité à l'innovation

Archives de mots clés: Vidéos

Innover en pédagogie… tout d’abord un état d’esprit !

Ci-joint le lien vers la conférence associée à cet article : « Innovation : mythes et réalités » de Jean-Charles Cailliez enregistrée le 30 mars 2022 au Lab MInnov du Ministère de l’Intérieur à Paris à l’occasion du lancement de son cycle de conférences « de l’acculturation à l’innovation ». On réduit souvent l’innovation pédagogique au fait d’enseigner vraiment différemment. Au fait de vouloir tout changer ou presque dans la façon de transmettre ses connaissances, quitte à mettre de côté les bonnes vieilles méthodes académiques. Comme le monde a changé et que nos élèves ne sont plus les mêmes, on arrive assez vite au constat qu’il faut évoluer dans sa pédagogie, n’en déplaise à ceux qui s’arc-boutent au présent et résistent au changement. On pourrait donc s’en tenir là s’il n’était pas nécessaire de définir ce qu’est vraiment innover en pédagogie. Tout d’abord, il convient de rappeler qu’innover n’est pas un but. Si on décide de le faire en pédagogie, c’est pour une raison bien précise. Celle-ci peut être que ses élèves collaborent davantage, qu’ils soient plus motivés en classe, que leurs apprentissages soient facilités, que leurs résultats aux examens soient meilleurs… ou encore pour lutter contre le décrochage. Autant de raisons différentes qui… Savoir plus >

Renverser la classe… à chacun sa manière !

Il y a autant de classes renversées que de classes inversées. Cela peut paraître évident, mais il est toujours bon de le rappeler. En effet, plutôt que de vouloir « copier-coller » une nouvelle méthode que l’on trouve pertinente et qui répond aux objectifs que l’on se donne en matière d’innovation pédagogique, il est bien plus efficace de se limiter à s’en inspirer. C’est le contexte de sa classe, ou de son amphi, bien plus que sa matière (même si la nature de celle-ci entre aussi en ligne de compte) qui nécessite de créer soi-même son approche innovante, qu’elle soit renversée ou pas. A titre d’exemple, vous trouverez ci-dessous des descriptions de classes renversées, même si elles n’en portent pas toujours le nom, qui ont été expérimentées dans des contextes différents, que ce soit pour les matières enseignées ou le niveau des élèves concernés. Dans tous les cas, on peut considérer qu’il s’agit de classes renversées, et non uniquement inversées, car le contenu du cours n’est pas livré aux apprenants. Il est conçu par eux-mêmes en totalité ou en partie. L’enseignant va donc endosser une autre posture, tout au moins durant les séances dites « non académiques », qui peut se rapprocher de celle… Savoir plus >

Faut-il passer des films en classe renversée,… même en anglais ? Qu’en pensent les étudiants ?

Lors de la séance du 27 janvier 2016, à l’occasion de la semaine nationale de classe inversée (CLISE 2016), nous avons utilisé des vidéos en classe renversée de génétique moléculaire telle qu’elle est menée depuis trois ans à la FGES (Université Catholique de Lille). Une séquence en début de cours avec 48 étudiants de troisième année de licence de sciences de la vie (L3) répartis en 6 équipes a été conçue de la manière suivante. De petites vidéos en anglais, entrecoupées d’explications du professeur (en français), ont éclairé les étudiants sur des parties du cours qu’ils construisent eux-mêmes et en équipe. Pendant la projection de ces films, chaque étudiant devait rédiger des questions qui seront utilisées par la suite pour construire l’examen final. A la fin de cette séance d’explications qui a duré 45 minutes et pendant laquelle les étudiants ont vu deux projections (en l’occurrence, les mécanismes moléculaires de réplication de l’ADN et l’activité de l’ADN-télomérase), il leur a été demandé comme à l’habitude de donner leurs impressions positives et négatives (toujours en quantités égales, si possible). Voici leurs réactions en deux parties :