L’exemple vient de Bordeaux …

Le 15 décembre 2017, le conseil d’administration de l’université de Bordeaux a adopté une délibération donnant mandat à son président pour engager le processus de retrait de la ComUE d’Aquitaine < http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/politique-de-site-comue-aquitaine-perd-universite-bordeaux.html >.

Le vote, acquis par 19 voix Pour, 7 Contre et 6 Abstentions, a été assorti d’un communiqué parfaitement clair : « Après trois ans de fonctionnement et à l’instar d’autres Comue du pays, la Comue d’Aquitaine n’a pas atteint les objectifs qu’elle s’était fixés et n’a pas su répondre aux attentes de l’université de Bordeaux en termes d’appui à la politique de site prévue par la loi, en dépit de moyens spécifiques importants accordés par l’État » (l’usage de caractères gras reproduit la typographie originale du communiqué).

Le message argumente selon plusieurs plans complémentaires qui exposent combien cette ComUE est inefficace, voire inutile : elle n’atteint pas ses objectifs, ni n’est en mesure de répondre aux attentes de l’université métropolitaine ; alors qu’elle a bénéficié de moyens importants, elle n’anime pas une authentique politique de site. Le communiqué prend par ailleurs soin de souligner que les critiques n’y sont pas dirigées contre cette ComUE particulière qui pourrait être envisagée comme amendable, mais correspondent à un constat « après trois ans de fonctionnement », qui vise le principe même des ComUEs ; la ComUE d’Aquitaine ne fonctionnant pas de manière différente de celle de ses homologues mais bien à leur instar.

Ce sont là des thèmes souvent évoqués sur ce blog, mais aussi par d’autres, ailleurs. En ce début d’année, période dit-on de bonnes résolutions, le moment n’est-il pas venu de faire un bilan de ces diverses ComUEs tant du point de vue de leurs membres que des ComUEs en tant que structures ? de s’interroger sur leur utilité réelle et la comparer à leurs coûts, naturellement calculés selon la logique de coûts complets ?

Il est de notoriété publique qu’un texte, projet de loi, ordonnance, est en préparation. Faudrait-il attendre sa parution pour (une fois encore) s’en indigner ou ne serait-il pas plus avisé que les divers sites organisent leurs réflexions, selon leurs contraintes et leurs perspectives propres ?

Enfin, puisque la saison est aussi celle des vœux, outre ceux que je formule volontiers pour les lectrices et lecteurs de ce blog et leurs proches, puisse-t-il être possible d’envisager que ce beau défi soit relevé, notamment dans les universités complètes reconstituées ….

Chiche ??

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