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Elections des Conseils centraux de l’Université de Strasbourg : la fin de la collégialité ?

La configuration des élections des nouveaux Conseil centraux de l’Université de Strasbourg présente une configuration particulière et tout à fait intéressante, en l’absence de candidat d’opposition à la présidence. Dans la tourmente, cette université joue son avenir en devant choisir entre 4 acteurs assez représentatifs : les maîtres de l’université, les collègues, les syndicats de transformation et les syndicats de co-gestion. 

Avertissement préalable : si je connais une bonne partie des acteurs impliqués, je n’ai participé à aucune des campagnes citée dans ce document. Mon choix de vote n’est pas fait, ni même le choix de voter ou non. Le billet est très orienté sur les enseignants et/ou chercheurs, essentiellement par manque de vision de ce qui se passe dans les autres corps.

En préambule, l’Université de Strasbourg, malgré les apparences, ne va pas bien. Première université fusionnée, première IDEx confirmée, membre bavard d’UDice, elle a un coup d’avance dans les réformes par rapport aux autres établissements. Si elle aligne les reconnaissances institutionnelles, les performances en terme d’enseignement et de recherche ne sont pas au rendez-vous [ref]. Faits révélateurs, sa politique budgétaire conduit à la plus grande baisse du taux d’encadrement en France [ref] en même temps qu’au recrutement couteux de chercheurs de renom [ref]. En conséquences, la grande majorité des personnels ressentent une baisse massive de leurs conditions de travail et sont frappés d’un lourd pessimisme, pendant qu’une infime minorité bénéficie de conditions exceptionnelles [ref]. Tout ceci est parfaitement cohérent avec la politique d’Excellence (lorsqu’on arrête de se payer de mots).

Le malaise de la plupart des personnels s’accompagne aussi d’un malaise de la collégialité (ou « démocratie universitaire »). La démission des trois conseils des élus d’opposition [ref] n’a fait aucune vague. Ces conseils incomplets continuent de se tenir pour approuver sans réserve toutes les délibérations qu’on leur soumet, sans le moindre impact sur le fonctionnement ou la politique de l’établissement. Le nombre de membres en exercice au Conseil d’administration n’a même pas été modifié. Son dernier PV disponible remonte d’ailleurs à juillet 2020 (6 mois à ce jour) sans que personne ne s’en émeuve, puisque personne ne les lit. Depuis la création de l’université, aucune délibération n’a été refusée ou substantiellement amendée par le CA. Ceci démontre sa parfaite inutilité.

On comprend donc le peu d’intérêt des personnels pour les élections dans les Conseils centraux puisque tout indique qu’ils sont inutiles. Les rendez-vous électoraux physiques plafonnent d’ailleurs à quelques personnes hors candidats, ceux en ligne plafonnent à quelques dizaines. Les élections se font désormais sans débat public, sans confrontation d’idées. Pourtant, dans le contexte des lois de transformation de la fonction publique et de programmation de la recherche, les élections actuelles portent un enjeu de taille : entre l’accélération et le ralentissement dans la voie déjà empruntée…

Les quatre listes enseignants-chercheurs aux trois conseils

Toutes les listes peuvent se trouver sur la page dédiée. Du côté BIATSS et étudiants, tout semble comme d’habitude, le traditionnel panaché de syndicats et organisations, hormis l’apparition de Solidaires. Nous allons donc nous concentrer sur les listes des enseignants-chercheurs :

  • « Faire ensemble l’Université » soutien Michel Deneken, ancien VP Finance à l’Université Marc Bloch puis à l’Université de Strasbourg, premier VP, ancien président par interim, ancien président, et actuel administrateur provisoire. Il appartient au bloc présidentiel rapproché de l’Université de Strasbourg depuis sa création, et même sans doute avant. Elle couvre tous les Conseils et tous les collèges.
  • « Refonder » est portée par des membres de l’opposition précédente, dont Laurence Rasseneur et Pierre Gilliot, et soutenue par le SNESUP et le SNCS. Elle ne présente pas le liste au Conseil d’administration, et donc pas de candidat à la présidence. 
  • « Nos missions pour notre université » est portée par le SES-CGT – FO-ESR 67 – SNTRS-CGT Alsace. Elle présente seulement une liste au Conseil d’administration, mais sans candidat à la présidence.
  • « Pour une université de service public » est portée par la CGT. Elle présente deux candidats à la CFVU, et partage certaines approches avec Nos missions pour notre université.
  • « CFDT » est soutenue par… la CFDT. Elle ne présente des listes que sur le collège B.

Refonder explique son absence du CA par le refus de participer à une élection jouée d’avance, et du rôle d’entretien d’une illusion de collégialité auquel l’opposition est reléguée [ref]. Une configuration où seule la présidence se présente au CA aurait eu pour conséquence d’affaiblir lourdement la légitimité de cette instance. Cette perspective est annulée par la candidature de Nos missions pour notre université, qui estime que « ni la politique de la chaise vide, ni les tête à tête stériles ou les attaques ad hominem ne font avancer les propositions ». A ce propos, le président se « réjouit que des gens se présentent quand même au CA ». La CFDT n’est « pas en mesure » de me dire pourquoi elle présente seulement des candidats dans le collège B, ce qui défavorise structurellement les oppositions, puisqu’elles sont plus fortes dans ce collège.

Le président Deneken, sans opposant, est donc d’ores-et-déjà élu. Il organise pourtant une série de 4 « ateliers » électoraux, pour présenter son programme. Seule l’équipe « Refonder » a également proposé un rendez-vous. Je m’y suis rendu, et aux autres j’ai posé mes questions par email. Aucune de ces réunions n’est enregistrée et mise en ligne (il n’y avait qu’un bouton à utiliser pour faire le deux).

Quatre styles différents

Ces quatre listes présentent des styles très différents, qu’il est intéressant de regarder.

Faire ensemble l’Université : les maîtres de l’université

Le nom de Faire ensemble l’Université n’est pas sans rappeler « Ensemble pour l’Université de Paris-Saclay », une autre liste présidentielle. Elle fait exactement ce qu’on attend d’elle : c’est propre, tous les sujets sont abordés avec sérieux et tous les mots clés cochés (« subsidiarité », « interdisciplinarité », « horizontal », « confiance », etc.), et strictement rien n’est dit.

Le choix a été fait du « en même temps » : « repenser nos enseignements en conservant le maximum d’heures en présentiel, un présentiel qu’il faut rendre plus précieux », « [travailler] à la solidarité plus qu’à la simple concurrence […]. Il nous faut aussi savoir mieux valoriser les talents », « à la fois une grande université de recherche et accueillir tous les étudiant.e.s »… Ce réflexe va jusque dans les détails anecdotiques : « utiliser des modes de déplacements doux, tout en faisant une place à la voiture ».

Cette dissonance cognitive empêche de penser, ce qui est souvent une bonne idée pour être réélu sans être comptable de son action. En 10 ans, l’équipe dirigeante n’a jamais fait de bilan. D’ailleurs, tout chiffre factuel est scrupuleusement exclu de la campagne. Les élections se font désormais sans débat public ni confrontation d’idée. Discours et documents pourraient ainsi parfaitement aller pour n’importe quelle liste dans n’importe quelle université. Faire ensemble rassemble cependant un nombre impressionnant de dirigeants de l’université. La VP Formation pressentie est A. Knaebel (présidente de l’ADIUT), et le VP Recherche pressenti est Rémi Barillon (directeur de l’IPHC). Le message est clair : ils n’ont pas besoin de se justifier ou de s’adapter, puisqu’ils sont ensemble les maîtres de l’université (même s’ils s’en défendent par coquetterie).

En posant des questions, on découvre sans surprise un conformisme sans concession : il faut être « réalistes » et « responsables » et donc suivre le courant sans opposition et s’emparer de toutes les « opportunités » des lois de transformation de la fonction publique et de la recherche. Le recours aux appels à projet semble être la solution universelle à tous les problèmes. Surtout, il ne faut pas recruter de nouveaux fonctionnaires, et en tous cas, ne rien faire que le Ministère ou l’ERC n’approuverait pas. Ils sont les maîtres de nos maîtres, et « c‘est à nous de nous adapter » (phrase sic répétée maintes fois).

Refonder : les collègues

Refonder est à l’antipode de l’équipe présidentielle : il ne s’agit clairement pas de nos maîtres, mais de collègues. elle fait également ce qu’on attend d’elle, en ramenant le discours sur des fondamentaux et en critiquant à la fois la politique menée par l’équipe dirigeante et son exercice du pouvoir. Le discours n’est pas creux, mais parfois inaccessible et surtout rébarbatif.

Le choix a été fait de la pédagogie et du respect des électeurs par un refus de la démagogie. Mais toute leur logique repose sur la non participation aux élections du CA, alors que son explication semble impossible à des électeurs qui n’ont jamais assisté à un Conseil central, ni jamais suivi les débats techniques de la LRU, les enjeux cruciaux que représentent l’articulation entre le CA et le CAc, et dont beaucoup n’auront pas plus que quelques minutes à consacrer à leur choix de vote.

A la difficulté rébarbative de l’explication technique s’ajoute les critiques des dirigeants actuels, qui sont fondées, mais fondées depuis si longtemps qu’elles en sont également devenue rébarbatives. Il n’y a pas de « whaou » dans ce sérieux, ce qui présente un handicap certain dans une élection, y compris universitaire. Les chiffres factuels ne sont pas exclus, mais restent rares.

En posant des questions, on découvre là encore sans surprise une absence de solutions préconçues, mais une idée claire de ce que devrait être le fonctionnement de l’université pour produire ces solutions, et une conscience du rapport de force qu’il faudrait inévitablement engager avec les tutelles pour mettre en œuvre ces solutions. Le point d’achoppement central est bien sûr le recrutement de fonctionnaires, pour lequel ces collègues se disent prêts à se battre, contrairement aux maîtres de l’université.

Nos missions pour notre université : les syndicats de transformation

Elle est là encore ce qu’on peut attendre : une campagne sans fioriture, avec juste une profession de foi de 2 pages, très claire et très syndicale, mélangeant un positionnement fondamental et des intentions d’action concrète. Le tout est très orienté sur les missions de service public et la défense des intérêts des fonctionnaires, personnels et usagers.

Si les textes démontrent une maîtrise technique des dossiers, certaines manipulations sont cependant intégrées, comme le « Glissement vieillesse technicité » qui empêcherait le recrutement de collègues, alors qu’il s’agit en réalité l’avancement à l’ancienneté des fonctionnaires et que la baisse des recrutements est un choix politique local. Hormis ça, les chiffres factuels sont rares mais non exclus.

L’handicap principal de cette liste est sans doute ce côté syndical, très mal vu par une bonne partie des collègues. Ce levier a d’ailleurs été utilisé aux précédentes élections par la présidence actuelle pour appeler à se méfier de ses opposants, derrière lesquels se cacheraient des syndicalistes. La transformation fait peur, surtout en temps de crise, et le discours « votez pour la stabilité oligarchique plutôt que pour vos représentants syndicaux » fonctionne toujours très bien.

En posant des questions, on découvre de façon plus surprenante une incompréhension de la démission des précédents élus d’opposition. Nos missions estime qu’une progression est possible dans le fonctionnement des instances en étant « plus coriace et moins docile » tout en œuvrant « dans la plus grande transparence possible et [sans] hésiter à communiquer ». C’est exactement la ligne que s’étaient fixés les démissionnaires, l’avenir nous dira si Nos missions réussit là où nous avons échoué.

CFDT : le syndicat de co-gestion

Là encore, pas de surprise : la campagne est impeccable, essentiellement par emails mais avec un renvoi vers l’intranet institutionnel. Les emails sont les plus soignés sur la forme de toute la campagne. Les textes sont courts, percutants, et vides.

Ici aussi, le choix a été fait du « en même temps » : « Nous avons défendu le principe de capacités d’accueil ni trop restrictives […] ni trop élevées […] » et voilà comment approuver sans heurt le principe de la sélection à l’Université. La CFDT a « interpellé » et reste « vigilante », mais en même temps vote systématiquement toutes les délibérations que la présidence lui soumet. A l’extrême, elle s’abstient, lorsque les Droits de l’Homme sont compromis (authentique) ou l’intérêt des personnels trop ouvertement menacé, bref lorsque la délibération porte un risque politique trop lourd.

La liste indique également son action en faveur des différentes primes et dispositifs d’amélioration des carrières, lesquels pèsent bien sûr sur les finances de l’université et empêchent donc des recrutements ou du financement des missions. Le message est clair : puisque avec l’acceptation du contexte actuel il faut souvent choisir, votre intérêt individuel est de voter pour nous, éventuellement au détriment de vos intérêts collectifs.

La CFDT n’est « pas en mesure » de répondre à mes questions.

Une question, trois réponses

Pour éprouver les listes, j’ai posé la question suivante : « Le taux d’encadrement de l’Université de Strasbourg a baissé de 16% pendant que les heures complémentaires des titulaires augmentaient de 45%. Quels objectifs chiffrés pour ces deux indicateurs, et comment les atteindre ? » [ref].

La liste Faire ensemble l’Université a réagi comme le font les maîtres face à un de leurs sujets vaguement ennuyeux : d’abord en feignant de ne pas comprendre la question, puis en la noyant sous des informations superflues, avant de la discréditer en attaquant les modes de calculs, puis de nier la réalité en manipulant les chiffres, et de discréditer le sujet lui-même. Enfin, elle de se déresponsabilise sur la démographie, le rectorat et le Ministère, et finit par nier tout rapport entre sa politique de recrutement et les recrutements. En creux, on comprend que rien ne sera fait pour inverser ces tendances.

La Liste Refonder a réagi comme le font les collègues avisés : d’abord en reconnaissant la difficulté de la question et qu’aucune solution facile n’existe, puis en formant un plan de construction de la réponse par la collégialité (état des lieux objectif, puis réforme des modalités de construction de la campagne d’emplois), sans se déresponsabiliser et en ayant conscience du rapport de force difficile qui existe avec le Ministère sur cette question, et des risques d’échec dans les négociations.

Nos missions pour notre université indique que leur objectif est de « reconquérir en 4 ans » les postes perdus depuis 2009 et de transformer les heures complémentaires en poste par tranche de 192h. Pour cela, elle propose de renoncer provisoirement à faire des bénéfices, ainsi qu’à la politique immobilière de prestige engagée par la présidence actuelle. Il s’agirait d’un changement radical de la politique de l’Université de Strasbourg, qui fait actuellement tout le contraire. 

Malheureusement, la CFDT n’est « pas en mesure » de me répondre.

Au final…

Quelles conséquences aura la stratégie d’obédience de Faire ensemble l’Université face à un pouvoir national de plus en plus ouvertement hostile aux traditions, missions et valeurs universitaires ? Gros pari sans savoir qui prendra l’Elysée en 2022…

Nos missions pour notre université arrivera-t-elle à remettre de l’intérêt général dans l’orientation politique de l’Université de Strasbourg ? Cela ne pourra pas se faire sans une modération de l’appétit de pouvoir et de prestige de l’équipe actuelle, modération qu’on ne lui connait pas mais qui est indispensable au déverrouillage du CA… 

Est-ce que les électeurs donneront suffisamment de poids à Refonder pour obtenir ce déverrouillage par une cohabitation inédite entre CAc et CA, conformément à l’esprit de la loi Fioraso ? Le président leur répond déjà qu’il est prêt à la confrontation « Je crois que CAc ne peut pas prendre le pouvoir de façon frontale. Je leur souhaite bonne chance. »…

Et si tout continue comme avant, est-ce que les élus trompés sur leur réel pouvoir, y compris sur les listes présidentielles, démissionneront ? Ou continueront-ils à entretenir une illusion de collégialité en se réfugiant derrière un semblant de débat dont le président sort systémiquement gagnant ?

Après deux mandats (quatre si on compte les mandats transitoires) obtenu sans aucun débat, sans échange public d’idées et sans interpellation de la base, sans même avoir à basculer en établissement expérimental, est-ce que tout cela ne signerait par la fin durable de la collégialité à l’Université de Strasbourg ?

Et si après ces 16 ans à la direction de l’Université de Strasbourg,  il reste encore quelques années à Michel Deneken avant la retraite, est-ce que des transformations seront engagées pour lui éviter une régression de carrière ?

Autant de questions pour lesquelles on apprécierait d’être surpris. 

Pour aller plus loin…

Sortir de la nasse de l’Excellence : quatre scénarios pour l’Université de Strasbourg

Dans la nasse de l’Excellence : où en est l’Université de Strasbourg ?

Trois certitudes et une conviction : Pourquoi j’ai démissionné du Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg

Chez Pierre Dubois, à propos des élections précédentes :

Unistra. M. Deneken va gagner

Présider Unistra. Le débat public

« les DNA du 05/12/2016 ont annoncé que Michel Deneken refusait de participer à un débat public avec Hélène Michel »

Unistra élections : voici les PV !

L’université, une entreprise ? Suite

Fusions : de la fête à l’enfer

Unistra. Congrès sans délibération

« Commentaire : le président Deneken se comporte comme si l’opposition n’existait pas. L’opposition intersyndicale continue cependant à assister aux parodies de démocratie mises en scène par le président. »

Promesses électorales non financées

« les listes Université, Diversité, Solidarité, listes UDS appuyant la réélection d’Alain Beretz, n’échappent pas au double discours : 1. « il faut baisser les dépenses ; il faut un effort partagé ». 2. « La priorité de la nouvelle mandature sera la réussite des étudiants dans toutes les filières et à tous les niveaux » »

Commentaires (4)

  1. Marianne

    Si je lis bien, il ya une liste présidentielle et aucun candidat en face
    C’est sûr que c’est mal parti, tout en sacahnt que je ne sais pas i ca va mieux se passer chez nous

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  2. Julien Gossa (Auteur de l'article)

    La politique de l’Unistra a effectivement conduit à ce que plus personne ne souhaite en devenir président hormis le président actuel.
    Mais cela ne fait qu’ajouter de l’enjeu aux élections des Conseils, à mon sens… En tous cas si l’on recherche une pluralité d’opinion.

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  3. KELLER

    Bonjour,

    Etant chercheur d’un EPST et spectateur d’une Université de province, je peux vous dire que la gestion et les performances de l’Université de Strasbourg font des envieux ailleurs… si l’Université que je connais, malgré ses qualités, avait la moitié de l’attractivité et de la force de recherche de l’UNISTRA, cela serait déjà merveilleux…
    l’UNISTRA est à mes yeux certainement la meilleure Université de France à l’heure actuelle. Tout n’est surement pas parfait, mais j’aimerai que l’UNNISTRA soit tutelle de mon UMR…

    Répondre
    1. Julien Gossa (Auteur de l'article)

      Qu’il y ait des envieux, je n’en doute pas… Mais sur quoi ce base cette envie ?
      Qu’est-ce qui permet de dire que l’Unistra est attractive ou puissante ou la meilleure ?
      (vraies questions, j’en suis sincèrement curieux)

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