Concevoir ses vidéos pédagogiques en studio vs. avec le RapidMOOC

La plupart des universités ont pour tourner des vidéos pédagogiques des studios plus ou moins pro, plus ou moins délaissés. Ressuscités par les MOOC, puis souvent à l’abandon faute d’avoir trouvé les leviers de motivation. Dans ce billet, je vous propose quelques réflexions sur la conception d’une vidéo en studio.

L’intérêt du studio, par rapport à ce que vous pourrez faire avec votre webcam, c’est à mon sens de pouvoir incruster proprement l’enseignant.e sur un fond de diapositives d’une part, et lui donner conseils et assistances (comme avec un prompteur). Pour ce qui est de l’incrustation, regardez la vidéo que j’ai intégrée (« embeddée ») dans ce billet.

Je veux poser la question de l’optimisation du travail de conception, et comparer différentes approches. Mon hypothèse, c’est que l’on va travailler avec une caméra et un technicien vidéo. Je vous propose quelques réflexions sur cette façon de fonctionner, réflexions pratico-pratiques. Premier point, vous aurez sûrement besoin d’un support de cours. Vous vous doutez bien que l’enseignant ou l’enseignante  ne peut pas apprendre par cœur tout son contenu.

La question, c’est comment voir son support de cours, alors que vous devez tout de même fixer la caméra en face de vous. Première option : le texte avec un prompteur. Deuxième option : le prompteur, mais avec le contenu des diapositives, que l’on fait défiler (une tablette est suffisante, c’est elle que l’on voit dans le miroir du prompteur). La seconde option est pratique car il y a peu de texte à rédiger, mais cela implique d’improviser davantage, et puis si le prompteur est loin, bon courage pour voir le contenu de la diapositive. Troisième option : un pupitre, nettement plus proche sur lequel défilent les diapositives. Les collègues qui ont de tels pupitres ont tendance à le regarder plus que de raison et à délaisser la caméra.

Le plus pénible avec une approche classique de cette nature est le travail de post-production. Vous avez le flux vidéo où l’on vous voit, et le flux vidéos sur lequel on peut voir les diapositives. Deux flux vidéo à gérer et synchroniser, c’est lourd. Il faut des cartes mémoires, des personnes pour gérer le tout. Des fichiers se perdent et il faut souvent retourner des séquences. Que de sources de retards possibles.

D’où l’intérêt des solutions permettant de travailler en autonomie.  Je pense notamment à RapidMOOC, je précise ne pas avoir d’actions dans l’entreprise entreprise. C’est une solution sans réel monteur, avec incrustation malgré tout, et qui débouche sur une vidéo presque finie dès la fin du tournage. Je précise que je n’ai pas d’actions dans l’entreprise et que je n’ai jamais interagi avec eux ; je me prononce ici en tant que simple utilisateur; cela a changé la dynamique des projets dans lesquels je me suis impliqué. Cette démarche présente des avantages et des inconvénients,  que je vous propose d’explorer dans un autre billet.

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