Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’évaluation sommative et d’évaluation certificative. Nous parlerons dans un autre billet des évaluations formative ou diagnostique. On associe volontiers certaines technologies digitales à ce type d’évaluation. Lesquelles ? Je vous propose un très rapide tour d’horizon.
L’idée de l’évaluation sommative, c’est de faire le point sur des apprentissages à la fin d’une séquence pédagogique. Il s’agit de vérifier des acquis, de noter ou de classer les apprenants. On ne va pas nécessairement proposer de remédiation. C’est typiquement la logique des examens de fin de semestre. S’agissant des outils digitaux associés, on pourra faire entrer la détection de plagiat, de triche ou simplement les outils d’organisation d’examens synchrones, que ce soit à distance ou présentiel (à partir du moment ou il y a du numérique).
Ces outils vont être utiles pour l’évaluation sommative mais aussi pour l’évaluation certificative. La différence principale entre ces deux formes d’évaluation, c’est que la sommative va être plutôt intervenir à la fin d’une séquence pédagogique que vous aurez conçue, alors que la certificative peut être autosuffisante : typiquement, on veut délivrer des diplômes ou des certificats. Si vous passez un certificat d’anglais en TOEIC/TOEFL, vous n’avez pas nécessairement le cours qui va avec. Vous pouvez arriver directement à l’examen et l’on teste votre niveau. En terme d’outils, on va se situer sur des logiques assez proches. L’objectif reste le même : on veut contrôler qu’il n’y ait pas de fraude.
Derrière l’évaluation certificative, il va y avoir tout un écosystème d’acteurs qui vont préparer à ces certificats, et qui naturellement utilisent la technologie. Le TOEIC d’ETS propose un certain nombre de ressources et de cours pour se préparer au TOEIC Listening and Reading. Vous allez avoir par exemple le plus gros MOOC du monde en terme d’apprenants, un demi-million sur Futurelearn, précisément pour préparer ce test. C’était un MOOC du British Council qui a fait l’histoire. La technologie peut ainsi être utilisée au moment de l’évaluation certificative – outils de détection de plagiat ou d’organisation d’examens à distance – et en préparation de celle-ci. Les progrès de l’IA en termes de détection automatique de la triche sont quelque chose à suivre de près, comme je le pointe régulièrement dans ce blog.