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Archive mensuelles: mars 2017

Une ville où l’iMagination en passe par le street-art

  Dans une ville où la propreté se dispute la sécurité nous pouvons être surpris par la possibilité de dessiner sur les murs ou de voir apparaître une sculpture à l’angle d’une rue. C’est pourtant le cas à Singapour et cela depuis le 19ème siècle. Et même après l’indépendance, Singapour a toujours été un lieu où l’expression artistique tient une place importante et il n’est pas rare de déambuler au milieu d’œuvres de Chern Lian Shan, de Cavalieri Rodolfo Nolli ou même de Roy Lichtenstein. Cependant l’art est une chose avec laquelle Singapour ne plaisante pas et la présence d’arts dans la rue doit se faire dans le cadre offert par les autorités. Pour la cité-état l’art est une source de savoir et un développement de soi, quiconque avec une bombe de peinture entre les mains ne peut pas s’improviser artiste. Toute tentative de dessins, de graffitis ou de pochoirs n’est pas nécessairement de l’art, en conséquence s’est créée le National Art Council (NAC). Le but du NAC est de développer les arts et faire en sorte que ce soit au profit de tous les singapouriens, que rendre l’art accessible à l’ensemble de la population. Ce Council s’est donné comme… Savoir plus >

S’imaginez soi-même pour iMaginez les autres

Le gouvernement de soi et des autres Nicoclès, alors souverain de Chypre déclarait être fidèle à sa femme car, étant roi et devant gouverner ses sujets, il devait dès lors montrer qu’il était capable de se gouverner lui-même : « Exerce ton autorité sur toi-même autant que sur les autres et considère que la conduite la plus digne d’un roi est de n’être l’esclave d’aucun plaisir et de commander à ses désirs plus encore qu’à ses compatriotes. » Avec cette déclaration le souverain cherchait à prouver sa maîtrise de lui-même car le gouvernement de soi permet celui des autres. Il semble que celui que l’on peut considérer comme le souverain de Singapour, Lee Kuan Yew ait fait de cette idée sa ligne de conduite. Outre qu’il n’y ait jamais eu la moindre incartade conjugale à son sujet, ce dernier a continuellement montré la façon avec laquelle il se gouvernait. Il est en effet réputé pour s’être imposé une discipline de fer : il pratiquait régulièrement du sport (cf la photo ci-dessus), se nourrissait de façon saine et équilibrée, il ne buvait que très modérément de l’alcool, s’était arrêter de fumer lorsqu’il s’aperçut que la cigarette d’une part le rendait dépendant et d’autre part qu’elle… Savoir plus >

L’iMagination d’une ville par l’architecture

Le philosophe Wittgenstein considère l’architecture comme un moyen de se régénérer et précise que « le travail en philosophie – comme, à beaucoup d’égards le travail en architecture – est avant tout un travail sur soi-même ». Cette phrase aurait tout à fait pu être formulée par des architectes eux-mêmes tels Le Corbusier, Gehry ou encore Wright, mais certainement aussi des autorités d’aménagements de Singapour. Il n’y a aucune ville en Asie, peut-être au monde, qui associe autant le développement de l’architecture moderne avec son propre développement. Si la cité-état a fait de l’architecture un mode de vie et d’inspiration elle n’a cependant pas délaissée sa valeur fondamentale qu’est le pragmatisme, ainsi chaque bâtiment singapourien a haute valeur ajoutée doit avoir un sens déterminé. Soit le sens est véritablement pratique soit il est plus subliminal. Y compris si cela relève de la science-fiction ainsi que l’on peut s’en rendre compte avec le célèbre Sandcrawler de Star Wars et sa version moderne dans la ville de Singapour. Les cinq exemples architecturaux expliqués ci-dessous sont une parfaite traduction de la vision prophétique de Wittgenstein.   Peut-être plus classique quoique particulièrement pertinent sur l’ile, le bâtiment d’OCBC, la célèbre banque d’origine Hongkongaise réalisé par le… Savoir plus >