Il est réducteur de considérer l’innovation comme la simple mise sur le marché d’un nouveau produit ou service pour accroitre les profits d’une organisation. L’essence de l’innovation est de résoudre des problèmes, c’est agir pour survivre. A ce titre l’émergence de l’économie circulaire peut être considéré comme une innovation de procédé avec comme objectif clair de maintenir en vie notre écosystème. La planète s’épuise Depuis les débuts de la révolution industrielle, nos modes de production et de consommation s’alignent sur le schéma de l’économie linéaire, reposant sur le triptyque : produire, consommer, jeter. Même si ce modèle a permis d’améliorer de façon spectaculaire les conditions de vie de milliards d’individus, ses conséquences importantes sur l’environnement font qu’il a aujourd’hui atteint ses limites. Chaque année, il conduit à une avancée toujours plus précoce du “jour de dépassement de la Terre”, date à laquelle l’humanité commence à vivre à crédit, la planète bleue ayant épuisé les ressources naturelles qu’elle est capable de renouveler en un an. En 2017, ce stade de non-retour a été atteint le 2 août. En décembre de cette même année, la consommation de l’humanité dépassait finalement de 70% les ressources disponibles. L’avènement de l’économie circulaire Conscients de l’impact écologique… Savoir plus >
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17 juillet 2018
Au-delà de Singapour, Innovationasie, chine, citoyen, développement durable, Ecologie, économie circulaire, éducation, exemplarité, Innovation, responsabilité
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Chacun sait que l’eau est l’élément vital à l’origine de la vie sur terre, indispensable à notre corps humain et à tout ce qui nous entoure. Il suffit d’une coupure d’eau pendant quelques heures pour se rendre compte de son caractère essentiel. L’île de Singapour ne possède aucune source naturelle et l’accès à l’eau fut toujours au centre d’âpres discussions son voisin la Malaisie. En 1962 un accord fut trouvé pour donner le droit à Singapour de puiser de l’eau dans le fleuve malais de Johor, en retour, l’état de Johor avait droit à une provision journalière d’eau traitée de Singapour. L’accord est valide pour 99 ans mais la cité-état n’a jamais été très à l’aise avec cette situation de dépendance, en conséquence les innovations déployées pour être auto-suffisant n’ont jamais cessé. Plus exactement Singapour a développé trois « robinets nationaux » inédits : l’eau de pluie, l’eau provenant du recyclage des eaux usées et l’eau provenant de la désalinisation de l’eau de mer. Depuis 1960 Singapour a construit plusieurs réservoirs artificiels à travers l’île (Mc Ritichie, Bedok, etc.) et ceux-ci peuvent désormais satisfaire jusqu’à près de 20% des besoins en eau du pays. A partir de 1972, des recherches ont débuté dans le… Savoir plus >
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6 juillet 2018
Histoire de Singapour, Innovation, La vie à Singapourcréativité, eau, excellence, Innovation, investissement, singapour
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En 2000, l’Union européenne voulait, à travers la « stratégie de Lisbonne », devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique ». A ce moment le nombre de publications scientifiques plaçait l’Allemagne au quatrième rang, la France au cinquième rang, l’Italie et l’Espagne respectivement au septième et dixième rangs. En quinze ans tous ont régressé et seuls trois pays ont véritablement progressé pendant cette période, trois pays asiatiques : légèrement la Corée, fortement l’Inde (qui dépasse la France) et de manière impressionnante la Chine qui désormais talonne les États-Unis. L’image résumée par la Reine rouge d’Alice au pays des merveilles est connue dans le monde de la publication (comme de l’innovation). Tout le monde court de plus en plus vite, pour simplement conserver sa place, en produisant de plus en plus de connaissances scientifiques. Dans les années 80 la Chine pesait seulement 1% des publications scientifiques. En effet, avant Mao la Chine avait été vidée de ses scientifiques et envahie par des puissances étrangères et l’époque Mao avec sa Révolution culturelle avait ruiné tout espoir d’un développement de l’enseignement supérieur. Depuis la Chine s’est mise en ordre de marche : des dépenses en R&D supérieures à n’importe quel autre pays, des… Savoir plus >
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22 juin 2018
Au-delà de Singapour, Economie, Innovation, Prospectiveasie, chine, compétition, Innovation, R&D, recherche, science
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Lee Hsien Loong, le premier ministre de Singapour, a récemment prononcé un discours sur l’avenir de son pays, plus exactement il a annoncé le plan à suivre pour les prochaines 50 années. L’objectif affiché est de « bâtir une cité à taille humaine où il fait bon vivre avec des identités locales ». Si on reconnaît bien là les valeurs propre à Singapour, la nouveauté réside dans le fait qu’il s’agit là d’atteindre cet objectif grâce à l’ usage intensif des technologies. Singapour affiche l’ambition d’être la première smart city au monde, dans une démarche inclusive afin de préserver son héritage historique, culturelle et sa multiculturalité. Ainsi la complexité des enjeux encourage le gouvernement à faire appel à la méthode du design thinking, rappelant que « Singapore is a nation by design ». Le design thinking est une méthode qui se veut une synthèse entre la pensée analytique et la pensée intuitive. Cette méthode s’appuie essentiellement sur un processus de co-créativité impliquant des retours permanents avec l’utilisateur final par itération. Ainsi le design thinking permet de détecter des besoins centrés sur les consommateurs ou usagers, et d’y répondre simplement grâce à un nouveau service, un produit etc. Le travail des adeptes du design thinking… Savoir plus >
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23 mai 2018
Gouvernement, Innovation, La vie à Singapour, Politiquecréativité, designthinking, Innovation, singapour
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Il y a tout juste 50 ans, le 28 février 1968, naissait Auroville, cette petite communauté près de Pundichéry. L’occasion de revenir sur la philosophie de cette ville utopique et plus particulièrement sur le programme éducatif tout à fait disruptif. Repenser l’éducation « La dernière école » (Last school) est le nom donné à l’une des écoles d’Auroville pour les enfants entre 11 et 17 ans. La « Mère », inspiratrice d’Auroville avait choisi ce nom parce qu’elle considérait qu’il fallait modifier le système éducatif existant de manière radicale. Il y a tout juste 50 ans que la ville ayant pour but « l’unité humaine » voit le jour. Fondée par cette Mère, Mirra Alfassa française de nationalité et qui dirigeait alors l’Ashram de Sri Aurobindo dont elle fut le compagnon spirituel, Auroville est située à une dizaine de kilomètres de Pondichéry en Inde du sud et compte aujourd’hui environ 2500 habitants. Le jour de l’inauguration, le 28 février 1968 une charte en quatre points est établie dont le deuxième est : « Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant et d’une jeunesse qui ne vieillit point ». Car si l’objectif est bien de créer une cité « utopique » où l’argent ne circule pas, où la propriété privée… Savoir plus >
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27 février 2018
Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, Pédagogieasie, auroville, diversité, éducation, élèves, enseignant, enseignement, imagination, inde, learning by doing
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Malgré une orientation clairement favorable à l’innovation technologique, les thèses transhumanistes semblent n’être apparues à Singapour que relativement tardivement, et paraissent être davantage développées à l’étranger. Singapour apparait comme une plateforme d’échange des idées transhumanistes, sans toutefois que ces idées n’y soient particulièrement. Les premières mentions de « transhumanisme » datent seulement des années 2000. A la croisée des influences occidentale et asiatique, Singapour reste en lien étroit avec la communauté académique et scientifique internationale. A ce titre, de premiers échanges ont vu le jour au sujet du transhumanisme, grandement facilités par l’essor des NTIC et d’Internet. De premiers cercles se sont développés autour des communautés internationales présentes dans la ville. Parmi les plus célèbres, l’ancienne World Transhumanist Association et actuelle Humanity + qui ont ouvert un chapitre à Singapour. A partir de 2010, des rencontres informelles se sont déroulées entre certains pionniers du transhumanisme. Mais ce n’est qu’en 2012, sous l’impulsion de James Norris que ces rencontres ont été institutionnalisées dans le cadre des « Singapore Futurists ». Aujourd’hui, selon la description officielle, les Singapore Futurists s’engagent autour de différents sujets tels que « les projections futuristes, le transhumanisme (H+), les enjeux d’allongement de la durée de vie, le « lifehacking », l’auto-modification, la robotique, les… Savoir plus >
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31 janvier 2018
digitale, Innovation, Prospectivefutur, imagination, Innovation, Lee Kuan Yew, responsabilité, singapour, singularité, transhumanisme
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Le moins qu’on puisse dire c’est que Singapour n’est pas connu pour être un haut lieu de créativité. Steeve Wozniak avait même choqué lors d’une interview sur ce sujet en affirmant: « Quand vous êtes très structuré, presque comme une religion … Uniformes, uniformes, uniformes … tout le monde est pareil. Regardez des sociétés structurées comme Singapour où les mauvais comportements ne sont pas tolérés. Vous êtes extrêmement puni. Où sont les gens créatifs ? Où sont les grands artistes ? Où sont les grands musiciens ? Où sont les grands chanteurs ? Où sont les grands écrivains ? Où sont les athlètes ? Tous les éléments créatifs semblent disparaître. » et il n’est pas le seul à penser cela et cela fait de nombreuses années que des études spécifiques portent sur cette question. Si l’image de Singapour ne s’associe pas naturellement à la créativité c’est parce que le pays lui-même, jeune d’un petite cinquante d’années, n’a pas mis l’accent sur cet aspect, et on peut le comprendre. Quand Singapour devient indépendant en 1965, le gouvernement hérite d’un état du « tiers-monde » : chômage élevé, aucune ressource naturelle, une taille insuffisante pour accueillir des industries de grande ampleur et des infrastructures branlantes. A titre… Savoir plus >
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19 janvier 2018
éducation, Histoire de Singapour, Innovationcréativité, éducation, imagination, Innovation, singapour
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Suite au changement de régime en 2011, le Myanmar (encore couramment appelé Birmanie en Europe) a compris que seul le développement économique pouvait lui garantir paix et prospérité et que l’éducation est la clef de voute de son avenir. Le Myanmar compte environ 50 000 écoles (primaire, premier cycle du secondaire et deuxième cycle du secondaire) accueillant près de 10 millions d’enfants. Le pays compte au total 370 000 enseignants, avec un ratio enseignant / élèves d’un enseignant pour 24 élèves. Mais le recensement de 2014 a révélé qu’un enfant sur cinq âgé de 10 à 17 ans – environ 1,7 million de jeunes – travaillait au lieu de fréquenter l’école. L’éducation au Myanmar est la pierre angulaire du développement du pays. L’actuelle chef du gouvernement, Aung San Suu Kyi l’a parfaitement compris en faisant de l’éducation la priorité du pays. Les dépenses consacrées à l’éducation augmentent régulièrement depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement, avec une forte augmentation du soutien des donateurs étrangers. Les 1.9% du PIB actuellement investis dans l’éducation doubleront d’ici 2021. Selon la chef du gouvernement l’éducation soutiendra la démocratie et le processus de consolidation de la paix au Myanmar et aidera à établir une économie prospère… Savoir plus >
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22 novembre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, Pédagogie, Politiqueapprentissage, asie, Birmanie, éducation, élèves, enseignement, étudiants, Innovation, Myanmar, Pédagogie, professeur, scolarité
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La R&D (Recherche et Développement) est souvent confondue avec l’innovation. Elle n’est pourtant qu’une source d’innovation, au même titre que la production d’idées que ce soit en observant les clients ou prospects (customer centric) ou en les interrogeant (customer driven). Ainsi la R&D ne produit que des « candidats à l’innovation », des produits (ou même des services) qui deviendront possiblement des succès. Et c’est bien la toute la difficulté car la R&D demande des investissements souvent colossaux sans aucune garantie de retour sur investissement. Elle est pourtant nécessaire pour que les organisations puissent développer de nouveaux produits suffisamment disruptifs, leurs permettant – dans le cas de succès – d’accroitre leur nombre de clients, leurs revenus, leurs profits (ceux-ci étant destinés en grande partie à être réinvesti en R&D pour s’assurer un avenir durable). Les pays n’ont pas le choix que d’investir en R&D à travers les entreprises pour que l’état puisse lui-même devenir compétitif, d’autant plus dans un marché mondialisé. Singapour a depuis longtemps compris cela car dès 1968 (c’est à dire 3 ans seulement après la création de la cité-état), un ministre pour la science et la technologie Dr Toj Chin Chye était nommé. Aujourd’hui l’investissement R&D représente 8 milliards… Savoir plus >
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21 août 2017
Innovation, Non classé, start-upéducation, Hub, imagination, Innovation, investissement, R&D
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L’objectif d’une business school est simple et connu depuis au moins 1881, date de la création de la première école du genre aux Etats-Unis, à Wharton dans l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie : former des individus au monde des affaires à travers les disciplines qui y sont enseignées : gestion, stratégie, marketing, finances, ressources humaines, etc. Les premières écoles en Europe furent créées à la même période : HEC en 1881, l’ESSEC en 1907. Les business schools ont toujours voulu démontrer leur savoir-faire, leur esprit pionnier, aussi bien dans le développement des contenus que dans leur implantation, leur campus. Une démonstration de force a été faite à Sydney dans les années 2010 avec le bâtiment Dr Chau Chak Wing destiné à accueillir la business school de l’Université de Technologie. Dessiné par le célèbre architecte Frank Gehry, ce bâtiment fut nommé ainsi par le généreux donateur éponyme (20 millions de dollars). La façade du bâtiment est composée de 320 000 briques spéciales et le bâtiment est décrit comme un « sac en papier écrasé ». Frank Gehry a déclaré : « Peut-être que c’est un sac en papier brun, mais il est flexible à l’intérieur, il y a beaucoup de place pour les changements ou les mouvements« …. Savoir plus >
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21 juillet 2017
Architecture, Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, PédagogieArchitecture, Australie, Business school, éducation, enseignement, étudiants, Gehry, imagination, Innovation, Sydney, Wittgenstein
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