Si Singapour caracole en tête des classements en matière d’éducation, cela a un prix : 100 000 dollars (singapourien)[1]. Précisément, chaque foyer singapourien dépense en moyenne 96 000 dollars (environ 60 000 euros) par enfant, de l’école primaire jusqu’à son premier diplôme. Cela représente près du double des dépenses des foyers américains. Cela n’est toutefois rien en comparaison des habitants de sa rivale Hong-Kong où les parents déboursent par enfant l’équivalent de 110 000 euros. Si ces sommes ne cessent d’augmenter c’est parce que l’éducation des enfants est la priorité budgétaire des parents, le but étant de leur donner le meilleur départ dans la vie. Et pour cet objectif les parents de ces villes-états considèrent comme fondamental d’envoyer leurs enfants étudier à l’étranger et ce, quand bien même les meilleures universités du monde se trouvent dans ces pays (Nanyang Technological University est classée 11ème selon le classement dit de Shangaï et National University of Singapore atteint le 15ème rang. Singapour est le seul pays d’Asie à avoir ces établissements présents dans le top 20 de ce célèbre – et controversé – classement). Pour autant la priorité est donnée aux universités étrangères, notamment les « Down Under », c’est à dire celles qui se… Savoir plus >
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1 novembre 2017
éducation, Non classé, Pédagogieasie, éducation, enseignement, étudiants, multiculturalisme, Pédagogie, singapour, université
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La R&D (Recherche et Développement) est souvent confondue avec l’innovation. Elle n’est pourtant qu’une source d’innovation, au même titre que la production d’idées que ce soit en observant les clients ou prospects (customer centric) ou en les interrogeant (customer driven). Ainsi la R&D ne produit que des « candidats à l’innovation », des produits (ou même des services) qui deviendront possiblement des succès. Et c’est bien la toute la difficulté car la R&D demande des investissements souvent colossaux sans aucune garantie de retour sur investissement. Elle est pourtant nécessaire pour que les organisations puissent développer de nouveaux produits suffisamment disruptifs, leurs permettant – dans le cas de succès – d’accroitre leur nombre de clients, leurs revenus, leurs profits (ceux-ci étant destinés en grande partie à être réinvesti en R&D pour s’assurer un avenir durable). Les pays n’ont pas le choix que d’investir en R&D à travers les entreprises pour que l’état puisse lui-même devenir compétitif, d’autant plus dans un marché mondialisé. Singapour a depuis longtemps compris cela car dès 1968 (c’est à dire 3 ans seulement après la création de la cité-état), un ministre pour la science et la technologie Dr Toj Chin Chye était nommé. Aujourd’hui l’investissement R&D représente 8 milliards… Savoir plus >
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21 août 2017
Innovation, Non classé, start-upéducation, Hub, imagination, Innovation, investissement, R&D
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La pédagogie appelée « learning by doing » consiste à placer les étudiants dans une situation d’apprentissage par la pratique. A l’opposé de l’enseignement « classique » où le sachant – le Professeur, l’enseignant – développe un certain nombre de théories accompagnées d’illustrations et de démonstrations dans le but que l’apprenant – l’élève, l’étudiant, le participant – puisse acquérir un savoir, le learning by doing s’appuie avant tout sur les expériences de ces derniers. Cet apprentissage est très exigeant pour ceux qui l’expérimentent car s’il donne une grande autonomie, s’il casse les murs de la salle de cours et s’il redistribue la relation sachant-apprenant ; dans le même temps il met l’étudiant dons une position où il doit assumer ses responsabilités, priorités, décisions, mises en œuvre. Cette méthode a été initiée pour les nouveaux étudiants du programme Grande Ecole à l’ESSEC Business School sur son campus de Singapour. Appliquée auprès d’étudiants « Admis sur titres », c’est à dire déjà diplômés – généralement d’un master (ingénieur, université en France ou à l’étranger) -, ces derniers se sont retrouvés dès le deuxième jour de leur nouvelle scolarité confrontés à des cas réels d’organisations sans avoir reçu la moindre heure de cours. Ce groupe de 25 étudiants répartis en… Savoir plus >
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12 décembre 2016
éducation, ESSEC, Innovation, Non classé, Pédagogieapprentissage, aristote, confucius, éducation, enseignant, enseignement, étudiants, Innovation, learning by doing, Pédagogie, responsabilité, scolarité, singapour
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Entre 2004 et 2014, le nombre de création de start-ups à Singapour a plus que doublé, il atteint désormais plus de 5000 nouvelles structures chaque année. Avec près de 50 000 start-ups sur le territoire et environ 350 000 employés, c’est donc près de 10% de la population qui travaillent pour une organisation récente, de taille restreinte, essentiellement dans les nouvelles technologies. La question que l’on est en droit de se poser est d’où viennent les idées ? Pourquoi tant d’investissement humain et financier dans les start-ups ? Quelles leçons doit-on tirer de ces succès ? Une étude a permis de mettre en lumière les raisons de cet incroyable développement[1], mais avant de l’analyser dans le détail on peut le résumer en un mot : le pragmatisme. Rien d’étonnant à cela lorsque l’on sait que cette qualité prévaut depuis la création de la ville-état il y a un peu plus de cinquante ans. Il existe quatre axes incontournables pour développer sa start-up sur le continent asiatique : S’intéresser aux opportunités cachées. Cela semble une évidence mais si les opportunités sont des besoins en puissance, il n’y a pas une « foire aux opportunités » et il faut apprendre à déceler l’endroit où elles se trouvent. Ainsi le… Savoir plus >
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12 novembre 2016
Innovation, Non classé, start-upimagination, Innovation, singapour, start-up
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« Poursuivez l’arc en ciel » est une injonction de Lew Kuan Yew, l’ancien premier ministre de Singapour, aux jeunes étudiants de la ville il y a une vingtaine d’années. L’expression était associée à une narration où le fondateur de Singapour expliquait que dans leur vie ils allaient rencontrer un grand nombre de challenges, des jours de pluies et même des orages. Mais s’ils arrivaient à passer à travers les tempêtes et les pluies tout en travaillant de manière dur, en restant eux-mêmes, alors ils trouveront leur arc-en-ciel. Cet esprit refait surface en cette période où Singapour se trouve dans une situation économique plus compliquée qu’il y a seulement cinq ou dix ans. En effet l’économie de Singapour s’est fortement contractée ces derniers mois et le gouvernement avance un chiffre en régression significative. Ainsi sur un mois, le PIB aurait reculé de 4.1% quand l’administration avait émis des prévisions plutôt autour de +0.3%. Il s’agit de la plus forte baisse du PIB depuis 2012 et celle-ci s’associe à un taux de chômage jamais atteint : 2.1%. Certes en Europe cela s’appellerait le plein emploi, mais dans la cité-état, c’est un chiffre qui fait la une de tous les journaux. Lorsque le premier ministre… Savoir plus >
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4 novembre 2016
éducation, Non classé, Pédagogiecitoyen, élection, espoir, excellence, jeunesse, Lee Kuan Yew, Pédagogie, responsabilité, singapour
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De quoi le concept de « smart city » est-il le nom ? Singapour semble y répondre comme à son habitude de manière pragmatique. Une corrélation de faits a en effet déclenché la mise en place d’une ville intelligente. Plus exactement trois éléments conduisent le gouvernement à entreprendre à marche forcée la création de la première smart city au monde. Le premier est la population vieillissante, et dans la cité du Merlion, si le nombre de personnes âgées de soixante-cinq ans n’était « que » de 220 000 en 2000 en 2030 il sera proche de 900 000. En conséquence les enjeux de santé publique sont majeurs. Prenons le cas des attaques cardiaques, une personne victime d’infarctus a de grandes chances de survie si elle est prise en charge dans les minutes qui suivent l’attaque. Cependant,, entre le temps d’apercevoir la victime et l’arrivée des secours il peut s’écouler plusieurs dizaines de minutes. C’est pourquoi la ville-état a mis en place l’application MyResponder. Cheow Hoe Chan, le « Chief Information Officer » de la ville explique que grâce à cette application « n’importe quel citoyen disposant d’une formation en secourisme peut s’inscrire sur l’application. Et lorsqu’une personne âgée est victime d’une attaque ou d’un malaise, une notification est émise… Savoir plus >
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21 octobre 2016
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