L’éducation en Asie du sud-est, performances et inégalités Les changements considérables qu’a connu la région Asie-Pacifique, au cours des dernières décennies, ont apporté une croissance économique soutenue, une plus grande mobilité et une généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication[1]. Cependant, de nombreux défis restent à relever, comme par exemple la lutte contre les catastrophes naturelles, les inégalités croissantes et les tensions sociales. En matière d’éducation, la région a remporté des succès remarquables, étendant l’accès à l’éducation à tous les niveaux. Les progrès en termes de qualité de l’éducation et de l’apprentissage ont cependant été variables selon les sous-régions. En Asie du sud-est, les performances des élèves lors des tests d’évaluation internationaux ont été exceptionnelles mais le processus éducatif très sélectif ainsi que les examens à fort enjeu ont conduit à la prolifération d’une éducation parallèle et à des expériences d’apprentissage très peu satisfaisantes pour les élèves. Afin que ces pays puissent poursuivre leur développement économique et social, les systèmes éducatifs doivent faire en sorte que les apprenants se développent de manière hollistique en leur fournissant la variété de compétences nécessaires pour mener des vies épanouissantes et productives en ce XXIe siècle. L’éducation au Cambodge, un… Savoir plus >
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23 novembre 2019
Au-delà de Singapour, éducation, ESSEC, Pédagogieapprentissage, asie, Cambodge, citoyen, éducation, élèves, enseignant, enseignement, ESSEC, exemplarité, Pédagogie, responsabilité, scolarité
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Le Ministre de l’éducation de Singapour Ng Chee Meng a dévoilé son programme stratégique 3i, 3i pour « imagination, inquisitiveness and interconnections ». La créativité n’étant pas le point fort de la cité-état le but du plan est clair, il doit permettre aux étudiants de développer de nouvelles idées, d’imaginer de nouvelles propositions, de s’ouvrir à des territoires inconnus. La stratégie explique même – il faut s’imaginer cela avec l’histoire de Singapour et ses méthodes rigoureuses voire rigides – que les étudiants doivent être encouragés à questionner tout ce qu’il y a autour d’eux au lieu de se satisfaire des réponses qu’ils ont l’habitude d’entendre. Le programme n’hésite pas pour cela à promouvoir la transdisciplinarité puisque le Ministre explique qu’il faut cesser toute organisation et apprentissage par silo et au contraire établir des liens entre toutes choses, mêmes si elles sont variées, mêmes si elles viennent de lieux inhabituels. Dans un souci culturel et traditionnel, propre à Singapour, Mr Ng a souligné que l’enjeu est d’aider les enfants à développer leur « Innovation Quotient ». Autrement dit tout un chacun est en quelque sorte doté d’une capacité à innover – mesurable – et que celle-ci peut-être améliorée. Le Ministre est convaincu que développer un… Savoir plus >
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22 mars 2018
éducation, Pédagogieapprentissage, créativité, curiosité, éducation, enseignement, imagination, Innovation, interconnexion, Pédagogie, scolarité, singapour
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Il y a tout juste 50 ans, le 28 février 1968, naissait Auroville, cette petite communauté près de Pundichéry. L’occasion de revenir sur la philosophie de cette ville utopique et plus particulièrement sur le programme éducatif tout à fait disruptif. Repenser l’éducation « La dernière école » (Last school) est le nom donné à l’une des écoles d’Auroville pour les enfants entre 11 et 17 ans. La « Mère », inspiratrice d’Auroville avait choisi ce nom parce qu’elle considérait qu’il fallait modifier le système éducatif existant de manière radicale. Il y a tout juste 50 ans que la ville ayant pour but « l’unité humaine » voit le jour. Fondée par cette Mère, Mirra Alfassa française de nationalité et qui dirigeait alors l’Ashram de Sri Aurobindo dont elle fut le compagnon spirituel, Auroville est située à une dizaine de kilomètres de Pondichéry en Inde du sud et compte aujourd’hui environ 2500 habitants. Le jour de l’inauguration, le 28 février 1968 une charte en quatre points est établie dont le deuxième est : « Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant et d’une jeunesse qui ne vieillit point ». Car si l’objectif est bien de créer une cité « utopique » où l’argent ne circule pas, où la propriété privée… Savoir plus >
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27 février 2018
Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, Pédagogieasie, auroville, diversité, éducation, élèves, enseignant, enseignement, imagination, inde, learning by doing
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Des échanges de livres dans les lieux de travail à la promotion de la littérature singapourienne et à la lecture dans sa langue maternelle, le National Library Board (NLB) redouble d’efforts pour promouvoir la lecture chez les adultes. La raison en est simple, les singapouriens lisent peu. Selon une étude sur les habitudes de lecture menée en 2015, huit adultes singapouriens sur dix lisent un journal ou un magazine plus d’une fois par semaine. Cependant, en ce qui concerne la lecture de livres, la proportion de ceux qui ont pris au moins un livre en main l’année dernière tombe à 69%. Quelques raisons peuvent expliquer cela. Il y a tout d’abord l’effet multiculturel : six personnes interrogées sur dix peuvent lire en anglais et dans leur langue maternelle, mais moins de quatre sur dix (38%) lisent dans leur langue maternelle plus d’une fois par semaine. On pourrait donc s’interroger si l’offre est suffisamment adéquate avec la particularité multiculturelle de la cité-état. Lire un livre dans une autre langue que la sienne est un effort que beaucoup ne sont pas prêt à consentir. L’offre concerne également le type de publication, puisque parmi ceux qui lisent, presque tous (98%) lisent des ouvrages non… Savoir plus >
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1 décembre 2017
éducation, Gouvernement, La vie à Singapour, Pédagogieapprendre, apprentissage, éducation, lecture, lire, multiculturalisme, Pédagogie, singapour
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Suite au changement de régime en 2011, le Myanmar (encore couramment appelé Birmanie en Europe) a compris que seul le développement économique pouvait lui garantir paix et prospérité et que l’éducation est la clef de voute de son avenir. Le Myanmar compte environ 50 000 écoles (primaire, premier cycle du secondaire et deuxième cycle du secondaire) accueillant près de 10 millions d’enfants. Le pays compte au total 370 000 enseignants, avec un ratio enseignant / élèves d’un enseignant pour 24 élèves. Mais le recensement de 2014 a révélé qu’un enfant sur cinq âgé de 10 à 17 ans – environ 1,7 million de jeunes – travaillait au lieu de fréquenter l’école. L’éducation au Myanmar est la pierre angulaire du développement du pays. L’actuelle chef du gouvernement, Aung San Suu Kyi l’a parfaitement compris en faisant de l’éducation la priorité du pays. Les dépenses consacrées à l’éducation augmentent régulièrement depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement, avec une forte augmentation du soutien des donateurs étrangers. Les 1.9% du PIB actuellement investis dans l’éducation doubleront d’ici 2021. Selon la chef du gouvernement l’éducation soutiendra la démocratie et le processus de consolidation de la paix au Myanmar et aidera à établir une économie prospère… Savoir plus >
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22 novembre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, Pédagogie, Politiqueapprentissage, asie, Birmanie, éducation, élèves, enseignement, étudiants, Innovation, Myanmar, Pédagogie, professeur, scolarité
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Le développement de lentrepreneuriatsocial n’est plus à démontrer, les initiatives à travers le monde se multiplient et ne serait-ce qu’en France, l’économie sociale et solidaire dans son ensemble représente 7% des entreprises françaises et 10% des employés en France. Et depuis 2000, l’emploi y a progressé de 24% (contre 4,5% dans le secteur privé hors ESS)[1] Il est possible de distinguer plusieurs formes d’entreprises sociales. Il y a l’entreprise sociale « vocationnelle » que l’économiste américain Bill Drayton a défini dans les années 1980 avec les « changemakers », ces personnes qui ont le potentiel de changer le monde ; l’entreprise sociale « coopérative », qui propose une approche plus européenne dont l’enjeu est d’apporter aux citoyens des services sociaux dont la qualité et/ou la prise en charge devenaient difficiles. Enfin l’entreprise sociale « commerciale ». Venue du Royaume-Uni, il s’agit ici d’entreprises hybrides, de plus en plus répandues. En résumé, l’entrepreneuriat social regroupe toute « activité commerciale ayant essentiellement des objectifs sociaux et dont les surplus sont principalement réinvestis en fonction de ces finalités dans cette activité ou dans la communauté, plutôt que d’être guidés par le besoin de maximiser les profits pour des actionnaires ou des propriétaires »[2]. Outre l’importance de l’entrepreneuriat social en tant que tel, en… Savoir plus >
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12 novembre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, ESSEC, Pédagogieasie, éducation, entrepreunariat social, ESSEC, étudiants, learning by doing, philippines, responsabilité
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Si Singapour caracole en tête des classements en matière d’éducation, cela a un prix : 100 000 dollars (singapourien)[1]. Précisément, chaque foyer singapourien dépense en moyenne 96 000 dollars (environ 60 000 euros) par enfant, de l’école primaire jusqu’à son premier diplôme. Cela représente près du double des dépenses des foyers américains. Cela n’est toutefois rien en comparaison des habitants de sa rivale Hong-Kong où les parents déboursent par enfant l’équivalent de 110 000 euros. Si ces sommes ne cessent d’augmenter c’est parce que l’éducation des enfants est la priorité budgétaire des parents, le but étant de leur donner le meilleur départ dans la vie. Et pour cet objectif les parents de ces villes-états considèrent comme fondamental d’envoyer leurs enfants étudier à l’étranger et ce, quand bien même les meilleures universités du monde se trouvent dans ces pays (Nanyang Technological University est classée 11ème selon le classement dit de Shangaï et National University of Singapore atteint le 15ème rang. Singapour est le seul pays d’Asie à avoir ces établissements présents dans le top 20 de ce célèbre – et controversé – classement). Pour autant la priorité est donnée aux universités étrangères, notamment les « Down Under », c’est à dire celles qui se… Savoir plus >
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1 novembre 2017
éducation, Non classé, Pédagogieasie, éducation, enseignement, étudiants, multiculturalisme, Pédagogie, singapour, université
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Avec un taux de croissance du PIB entre 6 et 8,5 % depuis plus de dix ans, la République socialiste du Vietnam a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée importante pour pérenniser son développement. En conséquence la demande en matière d’éducation est particulièrement élevée et est désormais devenue une priorité nationale. Plus précisément depuis 2008, le gouvernement a alloué 20 % de son budget au secteur de l’éducation et l’enseignement supérieur est loin d’être le parent pauvre de cette priorité. Essayer de comprendre l’enseignement supérieur au Vietnam nécessite de comprendre la gouvernance du pays (établie sous l’influence soviétique et sans évolution entre 1950 et la fin des années 1980) et les interactions avec l’éducation. Tout d’abord le Vietnam est un pays à parti unique, où le parti communiste a la responsabilité de diriger le pays. Cette situation a des répercussions sur l’enseignement supérieur, où toute structure de prise de décisions au sein des institutions doit avoir une structure parallèle au sein du parti. Le rôle du parti consiste à évaluer les décisions prises sur le plan idéologique. Deuxièmement, le Vietnam est en permanence tiraillé entre son idéologie communiste, son adhésion au marxisme-léninisme ou son attachement à la pensée d’Ho Chi Minh, et sa tolérance, voire sa conversion… Savoir plus >
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15 octobre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, Pédagogieapprentissage, asie, confucius, éducation, enseignement, étudiants, Pédagogie, Vietnam
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Singapour se fait le chantre du multiculturalisme, même si c’est à marche forcée puisque selon son appartenance raciale, chaque singapourien est étiqueté Chinois, Malais, Indiens ou autres. En conséquence, chaque habitant entre dans des quotas qui serviront dans le quotidien à l’attribution d’un logement par exemple, mais également à veiller à ce que tous soient représentés dans les différents espaces publiques et bien entendu que les élus représentent les quatre catégories. L’esprit occidental est peu habitué à ce genre de classification des individus, les questions de quotas, de catégorisation, sont parfois gênantes car elles touchent éminemment à la possibilité d’agir de manière totalement libre et choisir son lieu d’habitation en est un exemple. On doit aussi citer le fait que le poste de président de Singapour soit alternativement réservé à une personne issue de telle ou telle communauté questionne la méritocratie, pourtant une valeur singapourienne clé. D’autant plus que derrière ce classement par « races » se trouve une classification par religion. Ainsi un Chinois est, du point de vue de l’organisation politique singapourienne un adepte du confucianisme, un Malais, un musulman et un Indien, un adepte de l’hindouisme ou bouddhisme. Cela ne signifie pas que le christianisme, le taoïsme ou… Savoir plus >
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19 septembre 2017
éducation, ESSEC, Histoire de Singapour, La vie à Singapour, Pédagogieapprentissage, diversité, éducation, élèves, enseignement, étudiants, exemplarité, multiculturalisme, multiculturalité, responsabilité, singapour
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Lorsque l’on demanda à Lee Kuan Yew en 2000 quelles compétences un travailleur devait-il posséder il répondit que celles-ci étaient désormais très différentes de l’époque de la production industrielle où les compétences pouvaient se résumer à la capacité d’effectuer des tâches répétitives. Désormais la compétence principale d’un travailleur est d’être en permanence en capacité de s’adapter par lui-même. Autrement dit chaque travailleur doit être en mesure d’avoir son propre système de contrôle de ses qualités et qu’il soit capable d’en prendre la responsabilité pour qu’elles soient en permanence à niveau. Dit avec les mots du fondateur de Singapour « les travailleurs doivent être suffisamment disciplinés pour penser par eux-mêmes et rechercher l’excellence dans leur compétence sans attendre que quelqu’un souffle dans leur cou ». En d’autres termes tout un chacun doit prendre la responsabilité de ses compétences, les mettre à jour régulièrement et ne pas attendre que l’état le fasse pour eux. Il complète en précisant que désormais tout un chacun doit être « entrepreneur et innovant et en permanence en train de rechercher de nouvelles façons de faire son travail de créer de la valeur ». Lee Kuan Yew prend l’exemple de l’anglais qui selon lui n’est plus une compétence clef puisque qu’elle… Savoir plus >
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6 septembre 2017
éducation, Gouvernement, Pédagogie, Prospectiveapprentissage, citoyen, éducation, enseignement, excellence, Pédagogie, Prospective, responsabilité, réussite, scolarité, singapour, Skillsfuture
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