Éducation et innovation en direct de l'Asie

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Confronter les étudiants aux enjeux de l’éducation dans les pays asiatiques émergents

  L’éducation en Asie du sud-est, performances et inégalités Les changements considérables qu’a connu la région Asie-Pacifique, au cours des dernières décennies, ont apporté une croissance économique soutenue, une plus grande mobilité et une généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication[1]. Cependant, de nombreux défis restent à relever, comme par exemple la lutte contre les catastrophes naturelles, les inégalités croissantes et les tensions sociales. En matière d’éducation, la région a remporté des succès remarquables, étendant l’accès à l’éducation à tous les niveaux. Les progrès en termes de qualité de l’éducation et de l’apprentissage ont cependant été variables selon les sous-régions. En Asie du sud-est, les performances des élèves lors des tests d’évaluation internationaux ont été exceptionnelles mais le processus éducatif très sélectif ainsi que les examens à fort enjeu ont conduit à la prolifération d’une éducation parallèle et à des expériences d’apprentissage très peu satisfaisantes pour les élèves. Afin que ces pays puissent poursuivre leur développement économique et social, les systèmes éducatifs doivent faire en sorte que les apprenants se développent de manière hollistique en leur fournissant la variété de compétences nécessaires pour mener des vies épanouissantes et productives en ce XXIe siècle. L’éducation au Cambodge, un… Savoir plus >

Confronter les étudiants à l’entrepreneuriat social : le cas des Philippines.

  Le développement de lentrepreneuriatsocial n’est plus à démontrer, les initiatives à travers le monde se multiplient et ne serait-ce qu’en France, l’économie sociale et solidaire dans son ensemble représente 7% des entreprises françaises et 10% des employés en France. Et depuis 2000, l’emploi y a progressé de 24% (contre 4,5% dans le secteur privé hors ESS)[1]  Il est possible de distinguer plusieurs formes d’entreprises sociales. Il y a l’entreprise sociale « vocationnelle » que l’économiste américain Bill Drayton a défini dans les années 1980 avec les « changemakers », ces personnes qui ont le potentiel de changer le monde ; l’entreprise sociale « coopérative », qui propose une approche plus européenne dont l’enjeu est d’apporter aux citoyens des services sociaux dont la qualité et/ou la prise en charge devenaient difficiles. Enfin l’entreprise sociale « commerciale ». Venue du Royaume-Uni, il s’agit ici d’entreprises hybrides, de plus en plus répandues. En résumé, l’entrepreneuriat social regroupe toute « activité commerciale ayant essentiellement des objectifs sociaux et dont les surplus sont principalement réinvestis en fonction de ces finalités dans cette activité ou dans la communauté, plutôt que d’être guidés par le besoin de maximiser les profits pour des actionnaires ou des propriétaires »[2]. Outre l’importance de l’entrepreneuriat social en tant que tel, en… Savoir plus >

iMaginez un Président français à Singapour

En 2005, Jacques Chirac est venu à Singapour défendre la candidature de la France aux jeux olympiques de 2012, avec le succès que l’on connaît… Il n’y a eu aucune autre visite présidentielle jusqu’à ce dernier dimanche de mars 2017. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir des raisons de venir encourager cette relation. Avec près de 700 filiales d’entreprises et environ 330 entrepreneurs, les implantations françaises à Singapour emploient près de 40 000 salariés. L’Union européenne est le premier investisseur à Singapour et la France plus particulièrement est le 18ème investisseur étranger dans la cité-Etat. Au total c’est plus de 6 000 entreprises françaises qui exportent vers Singapour. Les échanges commerciaux eux aussi sont positifs puisqu’ils ont progressé de 5,2% en 2016. Cette hausse du montant des échanges bilatéraux s’explique par les bonnes performances à l’exportation (+14,9% soit 6,1 milliards d’euros) malgré une diminution marquée des importations en provenance de la cité-Etat (-15,4%). Singapour représente ainsi le 3ème excédent bilatéral français à 4,0 Mds EUR en 2016. Si l’ensemble de ces chiffres semble encourageant pour l’économie française, ils sont pourtant dans le ventre mou de l’économie singapourienne. Avec un taux de croissance moyen pendant ces douze années bien supérieur à 5%,… Savoir plus >