Les six principales universités d’état à Singapour[1] ont toutes décidé de créer un même cours sur un thème commun « Singapour : imaginer les 50 prochaines années ». Chacune d’entre elles doit réfléchir sur les enjeux de la cité-état concernant des thèmes aussi variés que le développement économique du pays ou encore l’inclusion sociale. Cette initiative des six présidents d’universités a pour but de s’interroger sur leur contribution à l’avenir du pays à travers ceux qui la construiront. Il est important selon eux de dépasser le cadre strict de l’éducation en tant que tel et de s’interroger de manière concrète sur la façon de développer le pays. Dans chacune des universités le cours a rencontré un franc succès et affiche systématiquement complet. Il faut dire que les enseignants n’ont pas hésité à casser les codes qui habituellement régissent l’enseignement singapourien. Ainsi un chapitre porte sur l’utopie et dans quelle mesure Singapour pourrait devenir une « cité idéale » en s’inspirant des initiatives internationales sur ce sujet. Les étudiants sont fortement incités à développer leur esprit critique et partager spontanément leurs intuitions, leurs jugements sur la façon dont pourrait évoluer Singapour. Régulièrement les participants du cours des différentes universités se rencontrent pour échanger leur différent point… Savoir plus >
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6 juin 2018
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Singapour a toujours fait de l’éducation sa principale priorité (avec les résultats que l’on connaît, cf. les autres articles sur le sujet). Dans ses stratégies il y a deux axes fondamentaux : attirer les meilleurs étudiants mondiaux dans ses universités (lesquelles sont classées parmi les meilleurs mondiales) et faire venir les meilleures écoles pour créer un écosystème universitaire parmi les plus puissants au monde. Ces stratégies sont d’autant plus intéressantes qu’elles se développent à l’occasion d’une mondialisation de l’éducation virtuelle. Que ce soit les Massive Open Online Course, les Khan Academy, Coursera et autres Harvard X il est désormais aisé de suivre d’excellents cours sans bouger de chez soi. Certaines institutions ont même développé de véritables formations qui permettent d’obtenir un diplôme sans jamais mettre les pieds dans l’université qui délivre le titre. Dès lors que peut bien proposer Singapour de si particulier ou unique pour attirer physiquement chaque année plus de 150 000 étudiants étrangers sur son territoire ? L’écosystème universitaire et académique. L’écosystème universitaire souhaité par le gouvernement dans ses projets de développement n’est possible que grâce à des universités locales puissantes. Et les investissements ont fait de la National University of Singapore (NUS) et de Nanyang Technological University (NTU)… Savoir plus >
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9 février 2018
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Suite au changement de régime en 2011, le Myanmar (encore couramment appelé Birmanie en Europe) a compris que seul le développement économique pouvait lui garantir paix et prospérité et que l’éducation est la clef de voute de son avenir. Le Myanmar compte environ 50 000 écoles (primaire, premier cycle du secondaire et deuxième cycle du secondaire) accueillant près de 10 millions d’enfants. Le pays compte au total 370 000 enseignants, avec un ratio enseignant / élèves d’un enseignant pour 24 élèves. Mais le recensement de 2014 a révélé qu’un enfant sur cinq âgé de 10 à 17 ans – environ 1,7 million de jeunes – travaillait au lieu de fréquenter l’école. L’éducation au Myanmar est la pierre angulaire du développement du pays. L’actuelle chef du gouvernement, Aung San Suu Kyi l’a parfaitement compris en faisant de l’éducation la priorité du pays. Les dépenses consacrées à l’éducation augmentent régulièrement depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement, avec une forte augmentation du soutien des donateurs étrangers. Les 1.9% du PIB actuellement investis dans l’éducation doubleront d’ici 2021. Selon la chef du gouvernement l’éducation soutiendra la démocratie et le processus de consolidation de la paix au Myanmar et aidera à établir une économie prospère… Savoir plus >
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22 novembre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, Pédagogie, Politiqueapprentissage, asie, Birmanie, éducation, élèves, enseignement, étudiants, Innovation, Myanmar, Pédagogie, professeur, scolarité
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Le développement de lentrepreneuriatsocial n’est plus à démontrer, les initiatives à travers le monde se multiplient et ne serait-ce qu’en France, l’économie sociale et solidaire dans son ensemble représente 7% des entreprises françaises et 10% des employés en France. Et depuis 2000, l’emploi y a progressé de 24% (contre 4,5% dans le secteur privé hors ESS)[1] Il est possible de distinguer plusieurs formes d’entreprises sociales. Il y a l’entreprise sociale « vocationnelle » que l’économiste américain Bill Drayton a défini dans les années 1980 avec les « changemakers », ces personnes qui ont le potentiel de changer le monde ; l’entreprise sociale « coopérative », qui propose une approche plus européenne dont l’enjeu est d’apporter aux citoyens des services sociaux dont la qualité et/ou la prise en charge devenaient difficiles. Enfin l’entreprise sociale « commerciale ». Venue du Royaume-Uni, il s’agit ici d’entreprises hybrides, de plus en plus répandues. En résumé, l’entrepreneuriat social regroupe toute « activité commerciale ayant essentiellement des objectifs sociaux et dont les surplus sont principalement réinvestis en fonction de ces finalités dans cette activité ou dans la communauté, plutôt que d’être guidés par le besoin de maximiser les profits pour des actionnaires ou des propriétaires »[2]. Outre l’importance de l’entrepreneuriat social en tant que tel, en… Savoir plus >
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12 novembre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, ESSEC, Pédagogieasie, éducation, entrepreunariat social, ESSEC, étudiants, learning by doing, philippines, responsabilité
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Si Singapour caracole en tête des classements en matière d’éducation, cela a un prix : 100 000 dollars (singapourien)[1]. Précisément, chaque foyer singapourien dépense en moyenne 96 000 dollars (environ 60 000 euros) par enfant, de l’école primaire jusqu’à son premier diplôme. Cela représente près du double des dépenses des foyers américains. Cela n’est toutefois rien en comparaison des habitants de sa rivale Hong-Kong où les parents déboursent par enfant l’équivalent de 110 000 euros. Si ces sommes ne cessent d’augmenter c’est parce que l’éducation des enfants est la priorité budgétaire des parents, le but étant de leur donner le meilleur départ dans la vie. Et pour cet objectif les parents de ces villes-états considèrent comme fondamental d’envoyer leurs enfants étudier à l’étranger et ce, quand bien même les meilleures universités du monde se trouvent dans ces pays (Nanyang Technological University est classée 11ème selon le classement dit de Shangaï et National University of Singapore atteint le 15ème rang. Singapour est le seul pays d’Asie à avoir ces établissements présents dans le top 20 de ce célèbre – et controversé – classement). Pour autant la priorité est donnée aux universités étrangères, notamment les « Down Under », c’est à dire celles qui se… Savoir plus >
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1 novembre 2017
éducation, Non classé, Pédagogieasie, éducation, enseignement, étudiants, multiculturalisme, Pédagogie, singapour, université
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Avec un taux de croissance du PIB entre 6 et 8,5 % depuis plus de dix ans, la République socialiste du Vietnam a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée importante pour pérenniser son développement. En conséquence la demande en matière d’éducation est particulièrement élevée et est désormais devenue une priorité nationale. Plus précisément depuis 2008, le gouvernement a alloué 20 % de son budget au secteur de l’éducation et l’enseignement supérieur est loin d’être le parent pauvre de cette priorité. Essayer de comprendre l’enseignement supérieur au Vietnam nécessite de comprendre la gouvernance du pays (établie sous l’influence soviétique et sans évolution entre 1950 et la fin des années 1980) et les interactions avec l’éducation. Tout d’abord le Vietnam est un pays à parti unique, où le parti communiste a la responsabilité de diriger le pays. Cette situation a des répercussions sur l’enseignement supérieur, où toute structure de prise de décisions au sein des institutions doit avoir une structure parallèle au sein du parti. Le rôle du parti consiste à évaluer les décisions prises sur le plan idéologique. Deuxièmement, le Vietnam est en permanence tiraillé entre son idéologie communiste, son adhésion au marxisme-léninisme ou son attachement à la pensée d’Ho Chi Minh, et sa tolérance, voire sa conversion… Savoir plus >
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15 octobre 2017
Au-delà de Singapour, éducation, Pédagogieapprentissage, asie, confucius, éducation, enseignement, étudiants, Pédagogie, Vietnam
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Singapour se fait le chantre du multiculturalisme, même si c’est à marche forcée puisque selon son appartenance raciale, chaque singapourien est étiqueté Chinois, Malais, Indiens ou autres. En conséquence, chaque habitant entre dans des quotas qui serviront dans le quotidien à l’attribution d’un logement par exemple, mais également à veiller à ce que tous soient représentés dans les différents espaces publiques et bien entendu que les élus représentent les quatre catégories. L’esprit occidental est peu habitué à ce genre de classification des individus, les questions de quotas, de catégorisation, sont parfois gênantes car elles touchent éminemment à la possibilité d’agir de manière totalement libre et choisir son lieu d’habitation en est un exemple. On doit aussi citer le fait que le poste de président de Singapour soit alternativement réservé à une personne issue de telle ou telle communauté questionne la méritocratie, pourtant une valeur singapourienne clé. D’autant plus que derrière ce classement par « races » se trouve une classification par religion. Ainsi un Chinois est, du point de vue de l’organisation politique singapourienne un adepte du confucianisme, un Malais, un musulman et un Indien, un adepte de l’hindouisme ou bouddhisme. Cela ne signifie pas que le christianisme, le taoïsme ou… Savoir plus >
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19 septembre 2017
éducation, ESSEC, Histoire de Singapour, La vie à Singapour, Pédagogieapprentissage, diversité, éducation, élèves, enseignement, étudiants, exemplarité, multiculturalisme, multiculturalité, responsabilité, singapour
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L’objectif d’une business school est simple et connu depuis au moins 1881, date de la création de la première école du genre aux Etats-Unis, à Wharton dans l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie : former des individus au monde des affaires à travers les disciplines qui y sont enseignées : gestion, stratégie, marketing, finances, ressources humaines, etc. Les premières écoles en Europe furent créées à la même période : HEC en 1881, l’ESSEC en 1907. Les business schools ont toujours voulu démontrer leur savoir-faire, leur esprit pionnier, aussi bien dans le développement des contenus que dans leur implantation, leur campus. Une démonstration de force a été faite à Sydney dans les années 2010 avec le bâtiment Dr Chau Chak Wing destiné à accueillir la business school de l’Université de Technologie. Dessiné par le célèbre architecte Frank Gehry, ce bâtiment fut nommé ainsi par le généreux donateur éponyme (20 millions de dollars). La façade du bâtiment est composée de 320 000 briques spéciales et le bâtiment est décrit comme un « sac en papier écrasé ». Frank Gehry a déclaré : « Peut-être que c’est un sac en papier brun, mais il est flexible à l’intérieur, il y a beaucoup de place pour les changements ou les mouvements« …. Savoir plus >
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21 juillet 2017
Architecture, Au-delà de Singapour, éducation, Innovation, PédagogieArchitecture, Australie, Business school, éducation, enseignement, étudiants, Gehry, imagination, Innovation, Sydney, Wittgenstein
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Ce n’est un mystère pour personne, Singapour est l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Que ce soit dans les classements PISA (Programme for International Student Assessment) ou Timss (Trends in International Math and Science Study), la cité-état caracole systématiquement en tête. S’il y a de quoi être fier de ces résultats obtenus au bout de longues années de travaux, de tests, de remises en cause, cela n’empêche pas les autorités de vouloir tout remettre à plat. Mr Sinnakaruppan lui-même a pris les devants en annonçant un plan de restructuration du système éducatif singapourien. L’auteur du plan dont le titre lui-même n’est pas inintéressant puisqu’il est membre du parlement, et « CEO of the Singapore Education Academy (Asia Pacific) ». Autrement dit, on pourrait bien le confondre avec un de ces hommes puissants à la tête d’une organisation privée. Le plan de refonte du système éducatif présente un certain nombre d’orientations dont l’essence, explique Ng Chee Meng le Ministre de l’éducation lui-même, est de nourrir le plaisir d’apprendre pour que les enfants aiment se rendre à l’école. Une telle formulation n’est pas anodine et si les autorités insistent autant c’est parce que l’ensemble de la population singapourienne, enfant et parents n’a… Savoir plus >
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11 mai 2017
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Singapour a obtenu en décembre dernier le score le plus élevé de l’enquête PISA (Programme for International Student Assessment) qui évalue les acquis des élèves de 15 ans dans 72 pays de l’OCDE. Les épreuves portaient sur les sciences, les mathématiques et la compréhension de l’écrit. C’est en science que les élèves de la cité-état se démarque le plus avec quatre singapouriens sur dix qui obtiennent de très bons résultats quand c’est en moyenne un sur dix dans le reste de l’OCDE. Faut-il vraiment être surpris de ces résultats lorsque l’on sait que l’éducation a toujours été l’investissement prioritaire à Singapour et cela depuis sa création? Faut-il s’étonner de ce résultat quand l’accent a toujours était mis sur l’excellence ? Quand dans beaucoup de secteurs, dans nombre de pays la notion « d’excellence » reste un concept, une volonté, une voie à suivre, Singapour l’a mise en œuvre avec toutes les conséquences que cela implique : investissement et exigence. Et si l’excellence scolaire fait partie de la stratégie de la ville du lion c’est pour obtenir les meilleures places dans les classements internationaux et notamment ce classement PISA. Certes le soutien scolaire privé joue un rôle non négligeable dans cette quête d’excellence et les… Savoir plus >
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13 février 2017
éducation, Pédagogieapprentissage, élèves, étudiants, Pédagogie, pisa, psle, réussite, teacher
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