Pas facile de décrire en un mot ou une phrase qu’est-ce être singapourien, si ce n’est un habitant de la cité-état. A l’heure où les mots « d’identité nationale » résonnent autant en Europe qu’aux Etats-Unis, ce n’est pas évident de définir de manière claire pour un pays créée il y a seulement une petite cinquantaine d’années sur la base d’une grande diversité d’individus quelle est son identité. Les singapouriens ne peuvent ni se définir par leur langue ni par leur cuisine, ni par des costumes traditionnels ni par des danses spécifiques. On ne note rien de particulier non plus sur leur culture, leur architecture ou leur tradition. Qu’est-ce qui peut donc faire d’un habitant de Singapour un singapourien ? Avec un brin d’humour nous pourrions dire qu’être singapourien c’est être un individu capable de rester calme dans une file d’attente de plusieurs heures, de supporter une climatisation à 19°, d’être capable de se faire comprendre par un chauffeur de taxi local, de passer plusieurs heures dans un centre commercial sans s’ennuyer, de respecter les règles établies parce que ce sont les règles établies et considérer le chicken rice comme un plat national (il est pourtant difficile d’expliquer au patrimoine mondial de la… Savoir plus >
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9 août 2017
Histoire de Singapour, La vie à Singapour, Politiquecitoyen, diversité, éducation, exemplarité, imagination, immigration, multiculturalisme, nation, Politique, singapour
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Si Lee Kuan Yew est considéré comme le grand fondateur de la cité-état fondée en 1965, une nation ne se construit ni seul ni avec une seule vision. Sur les terrains de l’éducation, de la politique, de l’économie, de la culture ou encore de la défense, il s’agit là aussi d’avoir un leadership et une vision singulière. C’est pourquoi outre Lee Kuan Yew il est important pour comprendre Singapour de comprendre le rôle des pères fondateurs qui furent dix, chacun affublé d’un surnom : David Marshall (The Legal Eagle) ; Devan Nair (The Rebel With A Cause) ; Eddie Barker (The Gentleman Politician) ; Goh Keng Swee (The Master Sculptor) ; Lee Kuan Yew (The Man Of Firsts ; Lim Kim San (The Big Builder) ; Ong Pang Boon (The Bespectacled Crime Buster) ; Othman Wok (The Dashing Peacemaker) ; Rajaratnam (The Voice Of A Nation) ; Toh Chin Chye (The Quiet Revolutionary). Toutefois le parti officiel, le PAP ne reconnait véritablement que les cinq fondateurs suivants: Lee Kuan Yew est reconnu comme Le père fondateur, celui qui a mené le pays « du tiers monde au premier monde en l’espace d’une génération » selon l’expression consacrée à son sujet. En tant que premier Premier ministre de Singapour entre 1959 et 1990,… Savoir plus >
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29 juin 2017
Gouvernement, Histoire de Singapour, La vie à Singapour, Politiqueexcellence, Fondateur, Lee Kuan Yew, Politique, singapour
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Un nombre considérable de dirigeants, intellectuels, universitaires, ont régulièrement cherché à percer le mystère de l’incroyable réussite économique et social de Singapour en l’espace de cinquante ans ce qu’aucun pays dans le monde n’a réussi à faire. Est-ce lié à une position géographique avantageuse ? Au leadership d’un despote éclairé ? A un investissement prioritaire sur l’éducation ? A une lutte permanente contre la corruption ? A un talent pour les négociations avec ses voisins de la zone Asie-Pacifique ? Chacun apporte son point de vue et si toutes ces options sont pleinement pertinentes, il y a une seule raison qui vaille selon Singapour, cette raison n’est pas secrète, elle est même martelée en permanence : c’est parce que le pays est géré avec un parti politique unique. Seulement cette raison est gênante car elle n’est pas celle que les grandes démocraties veulent entendre. Donc on cherche d’autres raisons, plus consensuelles, acceptables, plus politiquement correctes, et pourtant ces mêmes raisons sont toutes liées à la même réponse. Le Ministre de l’éducation de Singapour Ong Ye Kung l’a encore rappelé à l’occasion de son intervention à l’Institut d’Etudes Politiques et Perspectives de Singapour. Ces mots ne peuvent pas être plus explicites : « imaginez si nous avions eu un… Savoir plus >
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1 mai 2017
Gouvernement, La vie à Singapour, Politiquecitoyen, élection, Lee Kuan Yew, pap, Politique, responsabilité, réussite, singapour
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Aux dernières élections de 2015 à Singapour le parti du gouvernement (People’s Action Party), représenté par le premier ministre Lee Hsien Loong – fils du fondateur de la cité du Lion – a obtenu un score permettant de détenir 83 sièges à l’assemblée sur 89. Un succès considérable, une véritable gifle pour l’opposition le Workers’ Party, mais aussi pour tous ceux qui voyait venir le déclin du célèbre PAP. L’opposition a pourtant bénéficié de son temps de parole et les critiques faites au gouvernement sur les questions de liberté d’expression et plus globalement de démocratie dans un contexte de ralentissement économique auraient pu permettre une envolée du second parti de l’île. Dans le même temps il ne faut jamais négliger que l’une des valeurs fondamentales de Singapour est le pragmatisme et pour les citoyens le constat est simple : compte tenu des résultats sociaux-économiques des dernières années, le PAP a t-il été un bon parti politique ? Difficile de répondre par la négative lorsque l’on voit les conditions dont bénéficient les habitants que ce soit en termes d’éducation, de santé, de confort et de qualité de vie. Tous les signaux sont au vert sur ces critères et place Singapour en tête de… Savoir plus >
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21 avril 2017
Gouvernement, La vie à Singapour, Politiqueabstention, élection, exemplarité, Politique, vote
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En 2005, Jacques Chirac est venu à Singapour défendre la candidature de la France aux jeux olympiques de 2012, avec le succès que l’on connaît… Il n’y a eu aucune autre visite présidentielle jusqu’à ce dernier dimanche de mars 2017. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir des raisons de venir encourager cette relation. Avec près de 700 filiales d’entreprises et environ 330 entrepreneurs, les implantations françaises à Singapour emploient près de 40 000 salariés. L’Union européenne est le premier investisseur à Singapour et la France plus particulièrement est le 18ème investisseur étranger dans la cité-Etat. Au total c’est plus de 6 000 entreprises françaises qui exportent vers Singapour. Les échanges commerciaux eux aussi sont positifs puisqu’ils ont progressé de 5,2% en 2016. Cette hausse du montant des échanges bilatéraux s’explique par les bonnes performances à l’exportation (+14,9% soit 6,1 milliards d’euros) malgré une diminution marquée des importations en provenance de la cité-Etat (-15,4%). Singapour représente ainsi le 3ème excédent bilatéral français à 4,0 Mds EUR en 2016. Si l’ensemble de ces chiffres semble encourageant pour l’économie française, ils sont pourtant dans le ventre mou de l’économie singapourienne. Avec un taux de croissance moyen pendant ces douze années bien supérieur à 5%,… Savoir plus >
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3 avril 2017
ESSEC, France, Gouvernement, Innovation, La vie à Singapour, Politiqueéducation, ESSEC, France, hollande, Innovation, Politique, singapour
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Le philosophe Wittgenstein considère l’architecture comme un moyen de se régénérer et précise que « le travail en philosophie – comme, à beaucoup d’égards le travail en architecture – est avant tout un travail sur soi-même ». Cette phrase aurait tout à fait pu être formulée par des architectes eux-mêmes tels Le Corbusier, Gehry ou encore Wright, mais certainement aussi des autorités d’aménagements de Singapour. Il n’y a aucune ville en Asie, peut-être au monde, qui associe autant le développement de l’architecture moderne avec son propre développement. Si la cité-état a fait de l’architecture un mode de vie et d’inspiration elle n’a cependant pas délaissée sa valeur fondamentale qu’est le pragmatisme, ainsi chaque bâtiment singapourien a haute valeur ajoutée doit avoir un sens déterminé. Soit le sens est véritablement pratique soit il est plus subliminal. Y compris si cela relève de la science-fiction ainsi que l’on peut s’en rendre compte avec le célèbre Sandcrawler de Star Wars et sa version moderne dans la ville de Singapour. Les cinq exemples architecturaux expliqués ci-dessous sont une parfaite traduction de la vision prophétique de Wittgenstein. Peut-être plus classique quoique particulièrement pertinent sur l’ile, le bâtiment d’OCBC, la célèbre banque d’origine Hongkongaise réalisé par le… Savoir plus >
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6 mars 2017
Architecture, Innovation, Politique, serviceArchitecture, éducation, imagination, Innovation, Politique, singapour
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Est-ce qu’avec un salaire de près de 3 millions de dollars par an un premier ministre est moins corrompu que celui qui ne touche que 5% de cette somme ? C’est le pari qu’a fait Singapour en rémunérant de manière abusivement élevé le chef du gouvernement. C’est d’ailleurs aussi le cas de l’ensemble des ministres dont la rémunération est souvent supérieure à celle des plus importants chefs d’entreprises. Il semble que cela fonctionne puisque Singapour arrive généralement en 7ème position dans la liste des pays les moins corrompus au monde (Indice de Perception de Corruption) et très largement premier pour ce qui concerne l’Asie du sud-est. Il est donc important de comprendre pourquoi Singapour a fait de la lutte contre la corruption un axe prioritaire. Sans aucune ressource le fondateur Lee Kuan Yew avait bien compris que le pays devait réussir à attirer des investissements importants. Or la concurrence agressive de la zone de la part des 3 autres célèbres « dragons » – Corée du sud, Taïwan, Hong Kong – nécessitait de trouver des avantages concurrentiels forts. Outre l’innovation et l’éducation, l’absence de corruption pour attirer les capitaux étrangers fut une caractéristique déterminante. C’est particulièrement dans les années 80 que l’ancien… Savoir plus >
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23 février 2017
La vie à Singapour, Politiquecorruption, gouvernance, Lee Kuan Yew, Politique, responsabilité, singapour
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« Je n’ai jamais cru ceux qui prônent la manière douce en matière de délit et de châtiment, prétendant que ce n’est pas la punition qui réduira le nombre de délits. » Phrase terrible du fondateur de Singapour Lee Kuan Yew au sujet de la peine de mort appliquée dans la cité-état. Et si en termes d’éducation, d’innovation, de santé, ou de bien-être, Singapour se hisse souvent à la première place, elle est tristement aussi dans le haut du tableau des pays qui prononcent le plus souvent la peine capitale et ce pour des délits souvent sont liés au trafic de drogue. C’est dans ce contexte que deux nouveaux individus, un nigérien de 38 ans et un malais de 31 ans ont été pendus à Singapour mi-novembre, condamnés pour avoir en leur possession près de trois kilos de cannabis – la condamnation à mort peut être prononcée dès 500 grammes -. Singapour se défend de la pratique tout d’abord en expliquant que c’est le gouvernement britannique qui pendant la colonisation l’a mise en place et qu’en effet ils ne l’ont pas abrogée lorsqu’ils ont acquis leur indépendance. Et s’il n’est pas prévu que cette sanction soit remise en cause c’est parce que… Savoir plus >
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27 novembre 2016
La vie à Singapour, Politiquecitoyen, éducation, exemplarité, Lee Kuan Yew, peine de mort, Politique, responsabilité, singapour
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Tony Tan Keng Yam est l’actuel Président de Singapour, s’il a un rôle second par rapport au Premier Ministre Lee Hsien Loong – fils aîné de Lee Kuan Yew, le fondateur de Singapour – il peut néanmoins s’opposer aux nominations aux postes clés de la fonction publique proposées par le gouvernement. Une fois élu il peut aussi examiner la mise en application de la loi sur la sécurité intérieure et de celle sur le maintien de l’harmonie religieuse. Enfin, le Président peut également donner son accord pour lancer des enquêtes sur la corruption. Elu tous les 6 ans Tony Tan doit quitter son poste en 2017 et ces derniers jours le gouvernement a remis un rapport afin de modifier les règles permettant l’élection de la fonction suprême. Les changements ne remettent pas fondamentalement en cause les modalités de l’élection, il s’agit surtout de s’assurer que les candidats soient bien qualifiés pour exercer le rôle de Président. Il y a donc deux voies permettant l’éligibilité. Soit le candidat a exercé d’importantes fonctions dans l’administration publique (ministre de la justice, porte-parole du gouvernement ou encore secrétaire général…). Soit, le candidat est issu du secteur privé et dans ce cas son profil doit répondre… Savoir plus >
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16 septembre 2016
La vie à Singapour, Politiqueélection, exemplarité, Politique, réussite, succès
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