Une petite métaphore en guise de douceur pour expliquer comment faire.
Quand vous vous lancez dans un puzzle, après avoir ouvert la boîte vous regardez l’image sur le couvercle, car cela vous donne une idée de l’enjeu.
Ensuite vous cherchez d’abord les coins et les bordures, puis en repérant les couleurs et formes, et par essai erreur, vous essayez de compléter l’image.
De temps en temps vous regardez le couvercle pour vous guider dans votre démarche.
Pour développer une activité de formation continue, ou Executive Education dans notre jargon anglo-saxon, c’est à peu près la même approche. Décodons.
L’image c’est ce dont ont besoin les entreprises en matière de programme . Elles recherchent des solutions, l’amélioration de leurs performances techniques, commerciales, financières, organisationnelles, managériales, le déploiement de leur stratégie.
Les éléments de ces solutions sont comme les éléments du puzzle, et ils se trouvent en fait bien cachés au sein de l’institution sous la forme d’expertises portées par le corps professoral.
La première étape consiste à faire la cartographie de toutes ces expertises existantes en interne (les pièces du puzzle). La suite consiste à recomposer l’image pour servir fidèlement et aussi créativement, les besoins des entreprises. S’il manque une pièce on va la chercher à l’extérieur.
Les victoires rapides sont les coins et les bordures du puzzle. Après on avance par analogie.
Si on souhaite aller plus vite on travaille en coopération avec le client, et parfois on s’appuie sur les expertises propres de l’entreprise.
Le responsable de l’institution qui recompose le puzzle a deux obligations majeures : très bien connaître les ressources internes (les pièces et donc il faut avoir lu tout ce qu’on produit les professeurs et les chercheurs), et avoir bien compris ce que veulent les entreprises (l’image du puzzle).
Mais avant il ne faut pas se lancer sur n’importe quel puzzle, la complexité peut devenir couteuse. Il faut sérieusement segmenter son approche entreprise, pour ne travailler qu’avec celles avec lesquelles il existe une proximité réelle, sur des contrats qu’on peut raisonnablement honorer.
Et il ne faut pas confier la réalisation du puzzle à n’importe qui !
C’était un petit « business game low tech » sous forme de teasing.