Mieux vaut être DASEN que directeur d’école pour commenter le projet de loi Blanquer…
On se retrouve là à rebours de la jurisprudence où l »’obligation de réserve » peut peser d’autant plus que l’on est haut dans la hiérarchie de l’Education nationale. Libération.fr du 2 mai: »Au micro, ses mots étaient pourtant mesurés. «Partir en guerre, je ne dirais pas ça. C’est plutôt un appel lancé aux citoyens et sénateurs pour qu’ils regardent de près ce projet de loi sur l’école de la confiance.» C’était le 14 mars, de bon matin, sur France Bleu Hérault. Sébastien Rome, directeur d’école et maire adjoint de la petite ville de Lodève, en Occitanie, voulait alerter contre cette mesure, passée inaperçue jusque-là, qui vise à fusionner par endroits une école avec le collège voisin. «Ce qui signifie la suppression du directeur d’école, là où ces établissements des savoirs fondamentaux seront créés. Si le projet de loi est adopté en l’état, c’est la disparition d’un service public de proximité», expose-t-il calmement. Mais deux semaines plus tard, Sébastien Rome se retrouve convoqué au rectorat. «Les propos que vous avez tenus n’ont pas été conformes à la nécessaire neutralité liée au statut de fonctionnaire de l’Etat», écrit l’inspecteur d’académie, dans une lettre «d’admonestation». Officiellement, ce courrier n’est pas une sanction disciplinaire, «mais… Savoir plus >