Les mouvements lycéens existaient déjà sous Jules Ferry
A partir de la condamnation de certaines formes d »’action » qui peuvent être effectivement inacceptables, certains en viennent à s’en prendre à la légitimité même de l’existence d’organisations lycéennes en croyant sans doute que c’est l’effet d’un laxisme actuel post-soixante-huitard. Bien à tort! Par exemple, en réponse à un tweet de Luc Cédelle (journaliste au « Monde ») qui réagissait à juste titre à l’annonce d’un incendie dans un lycée lors d’une manifestation près de Toulouse : « un jour ou l’autre un drame peut advenir du fait de cette forme de »lutte » qui rencontre une complaisance insensée », René Chiche (un dirigeant du syndicat d’enseignant nouveau venu « Action et Démocratie ») n’a pas hésité à tweeter : « ce qui est insensé, c’est d’encourager les lycéens à manifester au lieu d’étudier; ce qui est insensé et même ridicule, c’est de leur faire croire qu’il y a un syndicalisme lycéen« . Eh bien ce qui est d’abord frappant en l’occurrence, c’est l’absence (ridicule?) de recul historique de René Chiche Pages 34 et 35 de mon livre « Histoires vraies des violences à l’école » (paru chez Fayard en 2007): « Quelques mois avant la grande révolte du lycée Louis-le-Grand de janvier 1883, le premier congrès des lycéens du Sud de la… Savoir plus >